4 mois après le retour, toujours pas de contre coup.
Pas le temps. Sans doute la perspective de reprendre une exploitation : ferme avec vignes ; fruitiers et lieu d’accueil alternatif nous a fait rebondir. Il ne reste qu’à trouver le lieu en moyenne montagne. Budgétairement ça pourrait tenir la route si nous trouvons quelque chose à moins de 160 000 €. Ca existe mais dans le désert … Avec un prêt sans doute en devise, taux 2,1%, les remboursements mensuels n’excéderaient pas notre loyer de logement social actuel.
Ce rêve de sédentarisation rural pourrait paraitre contradictoire après avoir vécu une année sur les routes, nous avons seulement réfléchi à ce qui pourrait absorber toutes nos énergies en créant un lieu qui nous ressemble. Cependant, il est vrai que si la réalisation tardait trop, les perspectives des horizons lointains seraient de nouveau d’actualité. Mais repartir (satisfaction purement égoïste !) m’amène toujours aux mêmes interrogations. Qu’est ce que voyager ? La frontière entre voyage consumériste et voyage de la découverte, de la rencontre reste flou. Le volontariat même si les expériences ont été enrichissantes, pour quelles finalités ??? Énergie perdue par rapport aux forces de dévastation économiques politiques, dérive vers une sorte d’assistanat…
Pour conclure sur une note plus colorée, le voyage reste une réussite et un superbe cadeau pour les enfants. Une fois la décision prise, le reste s’enchaina. Et voyager avec des enfants se révèle plus facile qu’en solo, mais cependant moins aventureux, quoique ?
Je resterai sur les citations de Stevenson : Je ne voyage pas pour aller quelque part mais pour voyager. L’essentiel est de bouger, d’éprouver d’un peu plus près les nécessités et les aléas de la vie. Et celle de St Exupery : Faites que le rêve dévore votre vie afin que la vie ne dévore pas vos rêves.
Merci pour votre soutien et pour tous vos courriers qui reçus à quelques milliers de kilomètres nous ont été droit au cœur.
Sev
désolée, les enfants n'ont pas envie de faire un petit récap comme je l'avais prévu. Ils ont très vite repris leur petite vie Haut Savoyarde et ont déjà hâte de vivre leurs prochaines aventures fermières. En attendant nous essayons de suivre assidûment nos cours d'espagnol et les enfants attendent avec impatience l'ouverture de la station, Bernex a revêtu son blanc manteau d'hiver.
FIN
jeudi 25 novembre 2010
jeudi 19 août 2010
371 jours de voyage
Un mois et demi de visites chez les amis et la famille, nous ont maintes fois donné l'occasion de raconter le voyage et ses anecdotes, mais il reste toujours difficile de le résumer en quelques mots, voici toutefois une tentative de conclusion. La mienne d'une part, celle de Sev et celle des enfants devrait suivre.
Rêve 3
Malgré les difficultés du retour, si l'opportunité revenait à se présenter il est évident que je repartirais sans hésiter. D'ailleurs même si elle ne se présente pas je rêve toujours de parcourir le nord de l'Inde le Népal le Tibet, crapahuter sur la grande muraille de chine.....et comme il vaut mieux vivre ses rêves que de rêver toute sa vie ……... Et puis notre premier rêve vient de se réaliser, le deuxième est en pleine réflexion et comme il n’y a jamais 2 sans 3 je garde espoir pour l’Asie.
Rêve 2
M’en suis-je retourné plein d’usage et raison, peut ‘être un peu, en tout cas avec des nouvelles envies et beaucoup plus de relativité sur le sens de la vie. Ce voyage ne fut tout de même pas aussi tumultueux que les aventures d’Ulysse, malgré notre faible ruse, il a été assez facile de surmonter les petites embuches si rares fussent elles.
Avec une envie toujours aussi croissante de prendre le temps, de vivre mieux avec son environnement et d’ouvrir toujours vers de nouvelles rencontres ce voyage aura confirmé notre envie d’avoir une ferme. Je crois que l’aventure chez Chris et Alex en Argentine nous aura convaincu. En vrac voici les idées qui me passent par la tête :
- ferme de découverte - ferme pédagogique - dormir à la ferme (camping, yourte, tipi, cabane dans les arbres …) – accueil de volontaires internationaux - Gouters, apéritifs à la ferme - Animations ponctuelles (chasse aux œufs, organisation d’anniversaires, fête du soleil, de la nature …, semaine du goût ….) – apiculture – viticulture – permaculture et élevage en autosuffisance – éco construction ……….
Nous espérons trouver un petit coin de paradis l’été prochain pour construire ce nouveau projet professionnel et tenter de mener à bien cette nouvelle vie.
Rêve1
Le voyage reste une réussite et un superbe cadeau pour les enfants qui ont eu de grandes libertés surtout en Amazonie. Braver les interdits de la France c’était plutôt drôle (être toujours plus de 5 dans une voiture, ne jamais s’attacher, monter sur des camions, faire du stop, manger par terre avec ses doigts …..)
Riche de cette expérience j'apporterai tout de même quelques modifs. Le plus difficile à gérer fut l'école des enfants, nous avons sans doute un peu trop bougé et parcouru de pays. Aussi la confusion des rôles parents enseignants était parfois difficile à gérer et a nécessité beaucoup d'énergie. Je pense qu'il faut se poser d'avantage pour que cela paraisse moins lourd et s'étale davantage dans le temps, j'imagine bien 3 à 4 mois au même endroit et pouvoir aussi s'engager sur des actions de solidarités plus longues. Ces dernières nous ont vraiment satisfaites et nous auront permis de faire de chouettes rencontres, d’avoir de nouveaux amis, de découvrir et mieux comprendre le fonctionnement du pays, d’apprendre de nouvelles techniques, de nouvelles recettes et de mettre davantage en pratique notre espagnol. Le voyage nous aura ainsi permis d’avoir un niveau presque correct en castillan, de nous replonger dans l’Anglais et m’aura redonné l’envie d’enseigner. Il nous aura aussi permis de mieux se connaître, et de tisser des liens familiaux sans doute plus forts grâce à se partage de projet chargée de souvenirs et d’anecdotes. Les enfants s’en sortent un peu plus grandies mais avec aussi un caractère plus affirmé. Malou a pris en assurance, aussi bien en relationnel que dans l’eau, Paolo en paquets de nerf et Charlie aurait tendance à se calmer un peu. Ils sont prêts pour d’autres aventures mais pas tout de suite. Malou souhaite parcourir la Chine avec Li-Anne, Charlie Cuba avec son pot Mario et Paolo n’ importe où avec qui veut.
Je me serais aussi bien amusé à entretenir le blog, au fait le film mystère : se sont des grenouilles, en Amazonie quand il pleut à la tombée de la nuit, elles chantent jusqu’au lever du jour.
Aussi pour le prochain il nous faudra davantage préparer le retour et se mettre au clair avec l’administration française car les familles sans ressource ne rentrent dans aucune case et il est tout bonnement impossible de s’inscrire quelque part sans être inscrit à pôle emploi, même si on ne cherche pas de travail, c’est quand même un comble on ne comprend toujours pas cette logique.
Enfin… nous revoilà maintenant « normaux français » après cette galère administrative et matériel nous voilà enfin depuis le 11 septembre dans un logement et inscrits comme tous « bons citoyens » aux institutions qui nous « régissent ». Le train train reprend sa course folle : école pour les enfants et activités à droite à gauche, boulot pour Sev en Suisse, engagements associatifs divers, aide par ci par là, et quand il me reste un peu de temps démarche pour notre projet de création ou de reprise d’exploitation agricole et viticole. Très boosté par tout ça, nous n’avons pas pour le moment le blues du retour.
Rêve 3
Malgré les difficultés du retour, si l'opportunité revenait à se présenter il est évident que je repartirais sans hésiter. D'ailleurs même si elle ne se présente pas je rêve toujours de parcourir le nord de l'Inde le Népal le Tibet, crapahuter sur la grande muraille de chine.....et comme il vaut mieux vivre ses rêves que de rêver toute sa vie ……... Et puis notre premier rêve vient de se réaliser, le deuxième est en pleine réflexion et comme il n’y a jamais 2 sans 3 je garde espoir pour l’Asie.
Rêve 2
M’en suis-je retourné plein d’usage et raison, peut ‘être un peu, en tout cas avec des nouvelles envies et beaucoup plus de relativité sur le sens de la vie. Ce voyage ne fut tout de même pas aussi tumultueux que les aventures d’Ulysse, malgré notre faible ruse, il a été assez facile de surmonter les petites embuches si rares fussent elles.
Avec une envie toujours aussi croissante de prendre le temps, de vivre mieux avec son environnement et d’ouvrir toujours vers de nouvelles rencontres ce voyage aura confirmé notre envie d’avoir une ferme. Je crois que l’aventure chez Chris et Alex en Argentine nous aura convaincu. En vrac voici les idées qui me passent par la tête :
- ferme de découverte - ferme pédagogique - dormir à la ferme (camping, yourte, tipi, cabane dans les arbres …) – accueil de volontaires internationaux - Gouters, apéritifs à la ferme - Animations ponctuelles (chasse aux œufs, organisation d’anniversaires, fête du soleil, de la nature …, semaine du goût ….) – apiculture – viticulture – permaculture et élevage en autosuffisance – éco construction ……….
Nous espérons trouver un petit coin de paradis l’été prochain pour construire ce nouveau projet professionnel et tenter de mener à bien cette nouvelle vie.
Rêve1
Le voyage reste une réussite et un superbe cadeau pour les enfants qui ont eu de grandes libertés surtout en Amazonie. Braver les interdits de la France c’était plutôt drôle (être toujours plus de 5 dans une voiture, ne jamais s’attacher, monter sur des camions, faire du stop, manger par terre avec ses doigts …..)
Riche de cette expérience j'apporterai tout de même quelques modifs. Le plus difficile à gérer fut l'école des enfants, nous avons sans doute un peu trop bougé et parcouru de pays. Aussi la confusion des rôles parents enseignants était parfois difficile à gérer et a nécessité beaucoup d'énergie. Je pense qu'il faut se poser d'avantage pour que cela paraisse moins lourd et s'étale davantage dans le temps, j'imagine bien 3 à 4 mois au même endroit et pouvoir aussi s'engager sur des actions de solidarités plus longues. Ces dernières nous ont vraiment satisfaites et nous auront permis de faire de chouettes rencontres, d’avoir de nouveaux amis, de découvrir et mieux comprendre le fonctionnement du pays, d’apprendre de nouvelles techniques, de nouvelles recettes et de mettre davantage en pratique notre espagnol. Le voyage nous aura ainsi permis d’avoir un niveau presque correct en castillan, de nous replonger dans l’Anglais et m’aura redonné l’envie d’enseigner. Il nous aura aussi permis de mieux se connaître, et de tisser des liens familiaux sans doute plus forts grâce à se partage de projet chargée de souvenirs et d’anecdotes. Les enfants s’en sortent un peu plus grandies mais avec aussi un caractère plus affirmé. Malou a pris en assurance, aussi bien en relationnel que dans l’eau, Paolo en paquets de nerf et Charlie aurait tendance à se calmer un peu. Ils sont prêts pour d’autres aventures mais pas tout de suite. Malou souhaite parcourir la Chine avec Li-Anne, Charlie Cuba avec son pot Mario et Paolo n’ importe où avec qui veut.
Je me serais aussi bien amusé à entretenir le blog, au fait le film mystère : se sont des grenouilles, en Amazonie quand il pleut à la tombée de la nuit, elles chantent jusqu’au lever du jour.
Aussi pour le prochain il nous faudra davantage préparer le retour et se mettre au clair avec l’administration française car les familles sans ressource ne rentrent dans aucune case et il est tout bonnement impossible de s’inscrire quelque part sans être inscrit à pôle emploi, même si on ne cherche pas de travail, c’est quand même un comble on ne comprend toujours pas cette logique.
Enfin… nous revoilà maintenant « normaux français » après cette galère administrative et matériel nous voilà enfin depuis le 11 septembre dans un logement et inscrits comme tous « bons citoyens » aux institutions qui nous « régissent ». Le train train reprend sa course folle : école pour les enfants et activités à droite à gauche, boulot pour Sev en Suisse, engagements associatifs divers, aide par ci par là, et quand il me reste un peu de temps démarche pour notre projet de création ou de reprise d’exploitation agricole et viticole. Très boosté par tout ça, nous n’avons pas pour le moment le blues du retour.
samedi 17 juillet 2010
De retour
Au fait ..... nous sommes bien rentrés !
Après un petit séjour dans les pré-alpes, nous sommes sur la route entre Bretagne et Moselle pour profiter des amis et de la famille. Retour dans nos montagnes mi août pour trouver un toit, préparer la rentrée.....
Promis nous mettrons nos conclusions de cette belle aventure d'ici quelques semaines.
vendredi 18 juin 2010
Des cascades d'Iguazu (18 juin 2009) aux cascades d'Ouzoud
Après quelques jours de repos à Essaouira, petit passage à Marrakech et direction les cascades d'Ouzoud. Une fois les gargotes à souvenir contournées, lieu paradisiaque pour finir notre périple. Nous sommes passés à côté du Maroc à l'aller, les conditions météo (pluie, pluie...) nous ont cantonnés aux villes impériales, Fes, Meknes, ... Ici dans l'Atlas nous retrouvons les montagnes et aux travers de quelques randos nous traverçons des paysages dans les plus beaux de notre voyage. Sur les hauteurs, vergers d'oliviers, terre rouge et au fond des gorges, végétation luxuriante, figuiers, palétuviers en fleurs, maraîchage en terrasse et décor grandiose sculpté par l'oued. Le petit plus aussi, ce sont les singes magots qui vivent en liberté.
Côté anecdotes :
- nous sommes à court de papier WC après en avoir eu à profusion à notre départ du Sénégal, Ismaël a confondu 12 rouleaux avec 12 paquets de 4 soit 48 rouleaux, impossible que tout tienne dans les bagages , nous en avons fait commerce.
- aussi au Maroc tout se troque, et très bonne cote pour les sacs Quechua.
- pour nos deux derniers jours au maroc, c'est facile avec les fringues jetables, cela libère au moins de la place dans les sacs à dos !
Voilà nous quittons notre tente Berbère, direction Casablanca, médina trés populaire et accueillante, Charlie a son café pour visionner seul la coupe du monde, le patron le prend sous son aile.
Demain, nous reprenons l'avion du retour... avec plaisir et nostalgie mélangés.
Côté anecdotes :
- nous sommes à court de papier WC après en avoir eu à profusion à notre départ du Sénégal, Ismaël a confondu 12 rouleaux avec 12 paquets de 4 soit 48 rouleaux, impossible que tout tienne dans les bagages , nous en avons fait commerce.
- aussi au Maroc tout se troque, et très bonne cote pour les sacs Quechua.
- pour nos deux derniers jours au maroc, c'est facile avec les fringues jetables, cela libère au moins de la place dans les sacs à dos !
Voilà nous quittons notre tente Berbère, direction Casablanca, médina trés populaire et accueillante, Charlie a son café pour visionner seul la coupe du monde, le patron le prend sous son aile.
Demain, nous reprenons l'avion du retour... avec plaisir et nostalgie mélangés.
lundi 7 juin 2010
Ascension de Dakar à Essaouira : multi transports !
Une fois l’envol de MJO nous voilà repartis sur les routes de Saint Louis en grand car 50 places (impressionnant, on s’entasse sur des rangées de 6 sièges). Nous passons une nuit chez N’Gala et revoyons l’entraineur de Rugby pour lui remettre quelques tee-shirt (merci MJO) et envisager un partenariat pour aider le club. Puis nous traçons en mini car 20 places jusqu’à la frontière. Le départ fut assez difficile à la gare routière, nous sommes descendus à plusieurs reprises pour récupérer nos bagages sur le toit afin de changer de transport, il a fallu que je me fâche pour enfin partir après 1h30 d’attente (ça a bien fait rire les enfants de m’entendre hurler sur le toit face à une foule de rabatteurs et chauffeurs ébahis). Arrivés à Rosso nous montons dans le pire taxi qu’on ait fait pour rejoindre l’embarcadère, même une fourrière n’en voudrait pas, je me demande comment ça peut rouler ces tas de tôle aux roues de travers. Et puis c’est la foire d’empoigne, on nous prend nos bagages de force, il a fallu montrer les dents pour les récupérer. Bref nous voilà dans une pirogue car évidemment nous avons loupé le bac. Nous y rencontrons Jean Louis, un prêtre français qui remonte jusqu’à Nouakchott. Nous ferons route ensemble en 4x4 (même à 5 sur la banquette arrière c’est très confortable) après être passé à la paroisse de Rosso prendre un de ses collègues, une équipe très accueillante. Arrivés sur la capitale Mauritaniènne, nous logeons dans l’agréable auberge Menata sous une grande tente. Nous filons le lendemain matin sur le marché marocain pour tenter de trouver un routier sympa pour le Maroc. 1h plus tard nous montons dans deux camions 36 tonnes pour aller jusqu’à Dakhla (sud maroc). Le trajet n’a jamais été aussi confortable, bien mieux qu’un taxi brousse ou qu’un car, avec une vue imprenable sur le paysage saharien. Nous mangeons et dormons dans les camions, Sev avec Charlie et Abla et les deux petits avec moi et les deux autres chauffeurs Assan et Aziz. Ils sont vraiment très sympas et prennent grand soin des enfants qui se donnent à cœur joie sur la banquette de la couchette. Nous sommes tous ravis d’avoir fait ce « petit » bout de route ensemble, environ 1000Km en 27h. Une solution très accessible et pratique pour tout voyageur qui veut traverser le désert. A dakhla, tous les bus sont complets, ne nous laissant pas d’autre choix que d’y passer une nuit. Le lendemain nous loupons le bus pour Essaouira, après avoir vérifié à plusieurs reprises ma montre, il y a tout de même une heure de décalage ! Heureusement un deuxième arrêt à l’autre bout de la ville nous permet d’embarquer de justesse. 24h de car plutôt confortable qui nous change des transports sénégalais. Nous voilà arrivés à Essaouira pour se reposer de cette folle traversée.
mardi 1 juin 2010
Joal Fadiouth
A 120 km de Dakar , le village de Joal, relié par une passerelle en bois à l’île de Fadiouth, marque l’extrémité sud de la petite côte.
Nous débarquons sur cette toute petite île bâtie sur des coquillages que les habitants des premiers siècles ont constitué pour maintenir l’île à flot. Plus de 2 m de coquillages garnissent les sols, composés essentiellement de coques, huitres et de bernard-l’hermite. Le village est une société traditionnelle en miniature divisé en 6 quartiers et placée sous l’autorité d’un chef de village élu. Elle possède des lieux de réunion : une maison à palabres par quartier où se prennent les décisions importantes. Les petites ruelles labyrinthiques animées de l’île où gambadent quelques cochons( ici 90% de catholiques), abritent des commerces aux noms amusants : Auchan, galeries Lafayette, Samaritaine, Leroy Merlin, Lidl ……. Donc beaucoup de charme ici où la vie est rythmée par la pêche aux poissons et coquillages divers, notamment celle des coques ramassés chaque jour par les femmes à marée basse.
Une balade en pirogue nous permet de découvrir les bolongs de palétuviers (mangrove) où s’accrochent les huîtres qui sont ensuite déplacés dans les parcs plus traditionnels. L’autre curiosité de Fadiouth, ce sont les greniers à mil, ces garde-manger perchés sur pilotis, à l’origine ce système devait protéger les récoltes contre les incendies et les rats.
Enfin Sev se distinguera encore lors de notre première balade en glissant sur une pierre il se fêle une côte et se blesse la main qui occasionnera trois points de suture. Merci Marie Jo d’avoir insisté lors de notre passage devant le centre de soin, la couture fut douloureuse, à l’Africaine, l’hameçon de Podor c’était rien à côté de cela ! Bon ce qui est plus difficile maintenant c’est la côte qui empêche Sev de faire le moindre effort. Depuis il se dope aux anti inflammatoires pour réussir à porter un peu les bagages. Enfin le séjour de Marijo se termine, nous dégustons avant notre départ de l’île les coques et les délicieuses huîtres. Retour à Malika et départ de Marie Jo, bon voyage vers la France ! En ce qui nous concernent, nous remontons tranquille, une nuit à Saint Louis, puis traversée de la Mauritanie avant le 3 juin, date ultime de nos visas. Ensuite nous attendrons tranquillement aux cascades d’Ouzoud au Maroc, le 17 juin pour reprendre notre avion. Les petits sont en vacances et Charlie ne devrait plus tarder. Bonne fête à toutes les mamans.
Nous débarquons sur cette toute petite île bâtie sur des coquillages que les habitants des premiers siècles ont constitué pour maintenir l’île à flot. Plus de 2 m de coquillages garnissent les sols, composés essentiellement de coques, huitres et de bernard-l’hermite. Le village est une société traditionnelle en miniature divisé en 6 quartiers et placée sous l’autorité d’un chef de village élu. Elle possède des lieux de réunion : une maison à palabres par quartier où se prennent les décisions importantes. Les petites ruelles labyrinthiques animées de l’île où gambadent quelques cochons( ici 90% de catholiques), abritent des commerces aux noms amusants : Auchan, galeries Lafayette, Samaritaine, Leroy Merlin, Lidl ……. Donc beaucoup de charme ici où la vie est rythmée par la pêche aux poissons et coquillages divers, notamment celle des coques ramassés chaque jour par les femmes à marée basse.
Une balade en pirogue nous permet de découvrir les bolongs de palétuviers (mangrove) où s’accrochent les huîtres qui sont ensuite déplacés dans les parcs plus traditionnels. L’autre curiosité de Fadiouth, ce sont les greniers à mil, ces garde-manger perchés sur pilotis, à l’origine ce système devait protéger les récoltes contre les incendies et les rats.
Enfin Sev se distinguera encore lors de notre première balade en glissant sur une pierre il se fêle une côte et se blesse la main qui occasionnera trois points de suture. Merci Marie Jo d’avoir insisté lors de notre passage devant le centre de soin, la couture fut douloureuse, à l’Africaine, l’hameçon de Podor c’était rien à côté de cela ! Bon ce qui est plus difficile maintenant c’est la côte qui empêche Sev de faire le moindre effort. Depuis il se dope aux anti inflammatoires pour réussir à porter un peu les bagages. Enfin le séjour de Marijo se termine, nous dégustons avant notre départ de l’île les coques et les délicieuses huîtres. Retour à Malika et départ de Marie Jo, bon voyage vers la France ! En ce qui nous concernent, nous remontons tranquille, une nuit à Saint Louis, puis traversée de la Mauritanie avant le 3 juin, date ultime de nos visas. Ensuite nous attendrons tranquillement aux cascades d’Ouzoud au Maroc, le 17 juin pour reprendre notre avion. Les petits sont en vacances et Charlie ne devrait plus tarder. Bonne fête à toutes les mamans.
(attention, je ne sais pourquoi mais les photos de Joal se trouvent tout en bas dans la galerie, elles seront sans doute les dernières du voyage, le zoom de l'appareil est bloqué)
vendredi 28 mai 2010
Premières impressions du Sénégal et Foundiougne
Bain de foule en sortant de l’aéroport une préoccupation principale ne pas lâcher le caddy de bagages aux divers rabatteurs qui sont près à m’emmener au bout du pays pour presque rien. Mon nom sur une pancarte Marie Joe Sibrec, je pense donc que c’est moi, deuxième temps ou sont Sev et Sonia. Ne pas quitter l’aéroport sans les retrouver, ouf les voilà ! Après négociation taxi, arrivée à Malika et premiers échanges et contacts autour du camembert et du saucisson. La principale perte de repère déstabilisante est par rapport à la monnaie plus que l’environnement : piste de sable, chevaux à charrettes, transports en commun très décorés et colorés, vie nocturne très animée, petites échoppes, dibiteries (viandes grillés), découverte de la gazelle bière ……
Arrivée à Foundiougne en pirogue, agréable surprise nous arrivons le WE du festival annuel. Logement chez l’habitant, une petite maison tranquille, 2 chambres à notre disposition. Première journée régates à l’heure sénégalaise annoncé à 16h départ à 18h, une foule abondante venue soutenir leurs équipes. Evidemment les noirs ont gagnés (tee-shirts) poursuivie par une soirée culturelle autour de projections de films historiques et danses sénégalaises. Le lendemain, lutte traditionnelle avec des mecs bien musclés après une série de préliminaires à grigri assez longue, à l’heure sénégalaise toujours, à la tombé de la nuit les combats commencent, donc peu de photos. La musique des tam tam, aux rythmes imprégnants et les danseurs successifs font plus le spectacle que les combats par eux-mêmes très rapides avec des règles qui restent pour moi très opaques. En route pour la suite des aventures pour l’îl de Fadiouth.
MJO
Arrivée à Foundiougne en pirogue, agréable surprise nous arrivons le WE du festival annuel. Logement chez l’habitant, une petite maison tranquille, 2 chambres à notre disposition. Première journée régates à l’heure sénégalaise annoncé à 16h départ à 18h, une foule abondante venue soutenir leurs équipes. Evidemment les noirs ont gagnés (tee-shirts) poursuivie par une soirée culturelle autour de projections de films historiques et danses sénégalaises. Le lendemain, lutte traditionnelle avec des mecs bien musclés après une série de préliminaires à grigri assez longue, à l’heure sénégalaise toujours, à la tombé de la nuit les combats commencent, donc peu de photos. La musique des tam tam, aux rythmes imprégnants et les danseurs successifs font plus le spectacle que les combats par eux-mêmes très rapides avec des règles qui restent pour moi très opaques. En route pour la suite des aventures pour l’îl de Fadiouth.
MJO
Popenguine sur la petite côte
Nous louons une agréable maison sur la plage à défaut de trouver un logement chez l’habitant. Ici on y prépare l’arrivée du plus grand pèlerinage d’Afrique. Nous partons donc avant l’arrivée des 100 000 pèlerins attendus après avoir parcouru la réserve de Bandia. Très sympa cette balade à travers la Savane arbustive et ses animaux. Les rhinos étaient vraiment impressionnants et la grâce des girafes a un peu trop fait marcher la gâchette de mon Sony qui depuis est HS. Je laisse maintenant la plume à Marie Jo pour ses premières impressions Sénégalaises.
Malika : bienvenue Marie Jo !
Nous faisons la route avec Kim et Soule Man jusqu'à Malika, en périphérie de Dakar, où nous sommes accueillis dans leur famille pour attendre l'arrivée de Marie Jo (copine de Saint Brice). Arrivés avec 1h30 de retard à l’aéroport, histoire que Marie Jo s’imprègne bien de la réalité locale, face à cette foule oppressante de rabatteurs, nous l’accueillons pour ensuite retourner à Malika dans la maison de Maya. Nous partageons un pique nique Franco Sénégalais, merci MJO pour le camembert et le saucisson ! Les enfants découvrent avec plaisir les cadeaux des p’tits copains de St Brice, bravo pour la photo dans le parc, nous avons bien rigolés avec ces coupes de jeunes ados et pas facile de reconnaître tout le monde. Nous restons 4 jours sur place et découvrons le lac rose qui ne l’était pas vraiment avec ce ciel couvert, mais très amusant de s’y baigner avec 40 % de sel on y flotte aisément. Aussi, nous partageons une journée avec Ismël et son association Renken qui aide les enfants Talibés et les familles les plus fragilisés dans l'accès aux soins etla scolarisationde. Marie Jo offre à cette occasion des tee-shirts Jonglissimo, et merci à lucie et à Li Anne pour les livres que nous leur avons remis. Puis visite incontournable sur l’île de Gorée pour la maison des esclaves qui demeure un lieu privilégié de mémoire. Nous arpentons les ruelles fleuries et nous apprécions l’ambiance d’un mariage où la danse et l’élégance ont toute leur place. Enfin il est temps d’aller découvrir le sud Sénégal.
lundi 10 mai 2010
M'Boro sur mer
Halte d'une semaine dans ce petit village de pêcheurs et de résidences secondaires inachevées le long de la plage, sur la grande côte entre Saint Louis et Dakar en attendant l'arrivée de Marie-Jo le 13 mai. Les vagues sont toujours aussi fortes, elles ont emporté le bateau de Paolo ( son cadeau d'anniversaire ) ainsi que la bague de Sev. Nous sommes accueillis chez Kim, Souley Mane, Thierno, ... et avec Sécillya nombreuses parties de cartes. Kim réside 6 mois à Nantes et le reste au Sénégal où il essaye de développer son propre maraîchage à M' Boro distant de 5km; terre fertile, jardin du Sénégal avec pour projet l'introduction de la vigne et en finalité un petit vin sénégalais, la difficulté est l'adaptation de la plante, il n'y a pas d'hiver.
En attendant, nous dégustons le vin de palme directement du producteur, ethnie Jiola de confession catholique, qui vient pour la saison, de Casamance. Process simpliciste : récolte de la sève dans des bouteilles en haut des palmiers. Le jus est ensuite fermenté et la fermentation a une durée proportionnelle à la demande, c'est à dire assez courte, vin de 2 à 3 jours. Avec un degré d'alcool certain on tangue assez vite!
Kim essaie aussi de faire de sa maison, un lieu d'accueil, hébergement ( ni eau courante ni électricité mais avec beaucoup de charme), repas, prix libre, à bon entendeur vous pouvez le contacter à l'adresse : WWW.e-mousite.com/ousmanesow et il fait vivre ainsi sa petite communauté de musiciens. Nos nuits sont bercées au rythme de leur guitares, voix et djembés.
En attendant, nous dégustons le vin de palme directement du producteur, ethnie Jiola de confession catholique, qui vient pour la saison, de Casamance. Process simpliciste : récolte de la sève dans des bouteilles en haut des palmiers. Le jus est ensuite fermenté et la fermentation a une durée proportionnelle à la demande, c'est à dire assez courte, vin de 2 à 3 jours. Avec un degré d'alcool certain on tangue assez vite!
Kim essaie aussi de faire de sa maison, un lieu d'accueil, hébergement ( ni eau courante ni électricité mais avec beaucoup de charme), repas, prix libre, à bon entendeur vous pouvez le contacter à l'adresse : WWW.e-mousite.com/ousmanesow et il fait vivre ainsi sa petite communauté de musiciens. Nos nuits sont bercées au rythme de leur guitares, voix et djembés.
mercredi 5 mai 2010
Saint Louis Bis
Deux petits proverbes qui nous siéent bien :
" c'est que chez vous le temps vous tue, ici on tue le temps "
" s'ils dansent pieds nus, on danse nus pieds, s'ils dansent cul nu, on danse cul nu"
donc nous prenons le temps, pour notre deuxième étape St Louisienne de tuer le temps.
St Louis, coincé entre le fleuve Sénégal et l'océan, s'y prête plutôt bien, village de pêcheurs sur la langue de Barbarie, l''île où nous logeons avec ses quartiers nord et sud, reliée par le célèbre pont Faidherbe à la nouvelle ville Sor, qui n'en finie pas de s'étendre. Les journées s'étirent entre l'école le matin, balades, baignades, jungle speed (parties très disputées avec khadija), entraînements de foot et rugby, et soirées musicales avec notamment le Mbalax très endiablé ayant pour guide Papa Laye, noctambule invétéré.
Petite devinette : Comment reconnaître un Toubab en soirée ?
Côté fringue, Pao Malou Charlie et Sonia sont fans de tissus africains, attention ça va flasher au retour!
Étape également gastronomique avec la cuisine locale ( mafé, Thian, Thiep Xap, Salada Falaya, Foutouyas, Tieboudjène...) préparée par Cumba, Khadija ou N' Gala. Et pour se désaltérer, l'incontournable bière gazelle .
Nous trouvons aussi du café local, le café touba épicé à souhait offrant un goût certain surtout au réveil. Surprise en lisant la brique de tétra pack candia, lait déshydraté reconstitué. Et le nutella local ( choco lion, choco mousse) est à base de cacahuètes, les enfants si sont accoutumés.
Charlie s'est trouvé un grand frère : Yali avec qui il passe un certain nombre d'après-midi aux entraînements de foot . Il fut aussi reporter photo exclusif de l'équipe athlétique club de Saint louis pour leur premier match sur gazon synthétique. L'herbe verte en dehors du jardin du consulat français n'existe pas. La journée commença à 11h par une séance de relaxation suivi d'un repas et convocation des grigris, bons esprits. Enfin départ pour le stade, match à 16h et retour victorieux (3-0) dans les bus collectifs au son de chants festifs et très bruyants.
Rencontre également avec l'équipe de rugby (50 gamins de 6 à 16 ans), depuis, Sev et les garçons ne loupent aucun entraînement au camp nord, terrain de sable. Beaucoup d'enthousiasme et de vivacité malgré le peu de moyen : ballons et quelques tee-shirts. Alors amis rugbymen si vous avez la possibilité de glaner maillots, shorts, chaussettes... je me chargerai avec plaisir de leur faire parvenir, merci d'avance.
Côté bobo : coup de soleil oculaire pour les enfants, désagrément de quelques jours, et Sev continue sa série, hameçon dans la main, toujours avoir une pince coupante sinon petit moment jouissif et mauvaise réception d'un ballon ovale, décollement osseux du petit doigt. Sommes enfin débarrassé des poux, il serait plus facile de compter les jours sans que les jours avec!
L'école des enfants s'achève tranquillement plus que quelques jours pour Paolo, un peu plus pour Malou, et pour Charlie nous devrions être dans les temps. Au Sénégal les enfants travaillent le matin à l'école publique et l'après midi à l'école coranique.
Deux mois sur cette côte ouest, n'est, nous l'espérons, qu'un avant goût à la découverte du continent africain.
Sommes actuellement à M'boro sur mer, pas d'eau courante ni d'électricité, mais face à la plage. Donc prochaine visite sur internet dans une semaine.
" c'est que chez vous le temps vous tue, ici on tue le temps "
" s'ils dansent pieds nus, on danse nus pieds, s'ils dansent cul nu, on danse cul nu"
donc nous prenons le temps, pour notre deuxième étape St Louisienne de tuer le temps.
St Louis, coincé entre le fleuve Sénégal et l'océan, s'y prête plutôt bien, village de pêcheurs sur la langue de Barbarie, l''île où nous logeons avec ses quartiers nord et sud, reliée par le célèbre pont Faidherbe à la nouvelle ville Sor, qui n'en finie pas de s'étendre. Les journées s'étirent entre l'école le matin, balades, baignades, jungle speed (parties très disputées avec khadija), entraînements de foot et rugby, et soirées musicales avec notamment le Mbalax très endiablé ayant pour guide Papa Laye, noctambule invétéré.
Petite devinette : Comment reconnaître un Toubab en soirée ?
Côté fringue, Pao Malou Charlie et Sonia sont fans de tissus africains, attention ça va flasher au retour!
Étape également gastronomique avec la cuisine locale ( mafé, Thian, Thiep Xap, Salada Falaya, Foutouyas, Tieboudjène...) préparée par Cumba, Khadija ou N' Gala. Et pour se désaltérer, l'incontournable bière gazelle .
Nous trouvons aussi du café local, le café touba épicé à souhait offrant un goût certain surtout au réveil. Surprise en lisant la brique de tétra pack candia, lait déshydraté reconstitué. Et le nutella local ( choco lion, choco mousse) est à base de cacahuètes, les enfants si sont accoutumés.
Charlie s'est trouvé un grand frère : Yali avec qui il passe un certain nombre d'après-midi aux entraînements de foot . Il fut aussi reporter photo exclusif de l'équipe athlétique club de Saint louis pour leur premier match sur gazon synthétique. L'herbe verte en dehors du jardin du consulat français n'existe pas. La journée commença à 11h par une séance de relaxation suivi d'un repas et convocation des grigris, bons esprits. Enfin départ pour le stade, match à 16h et retour victorieux (3-0) dans les bus collectifs au son de chants festifs et très bruyants.
Rencontre également avec l'équipe de rugby (50 gamins de 6 à 16 ans), depuis, Sev et les garçons ne loupent aucun entraînement au camp nord, terrain de sable. Beaucoup d'enthousiasme et de vivacité malgré le peu de moyen : ballons et quelques tee-shirts. Alors amis rugbymen si vous avez la possibilité de glaner maillots, shorts, chaussettes... je me chargerai avec plaisir de leur faire parvenir, merci d'avance.
Côté bobo : coup de soleil oculaire pour les enfants, désagrément de quelques jours, et Sev continue sa série, hameçon dans la main, toujours avoir une pince coupante sinon petit moment jouissif et mauvaise réception d'un ballon ovale, décollement osseux du petit doigt. Sommes enfin débarrassé des poux, il serait plus facile de compter les jours sans que les jours avec!
L'école des enfants s'achève tranquillement plus que quelques jours pour Paolo, un peu plus pour Malou, et pour Charlie nous devrions être dans les temps. Au Sénégal les enfants travaillent le matin à l'école publique et l'après midi à l'école coranique.
Deux mois sur cette côte ouest, n'est, nous l'espérons, qu'un avant goût à la découverte du continent africain.
Sommes actuellement à M'boro sur mer, pas d'eau courante ni d'électricité, mais face à la plage. Donc prochaine visite sur internet dans une semaine.
vendredi 23 avril 2010
Podor
Nous voilà partis pour suivre le fleuve Sénégal jusqu’à Bakel pour gagner Dakar par le Siné Saloum.
5 petites heures de taxi brousse pour rejoindre Podor, traversée de paysage de savane parsemée de villages traditionnels, trajet assez court mais épuisant, sur une route en gruyère, un soleil de plomb et pas mal d’arrêts, le plus drôle fut celui du chargement de chèvres sur le toit. Ici le wolofs se mélange à la langue des peuls le poulor, la chaleur y est étouffante avec un rythme nonchalant reposant. Pêche tous les jours mais hélas aucune prise.
Aide aux devoirs des jeunes lycéens au presbytère du père Roger et échanges d’idées avec un groupe de filles qui ont créé une association d’aides aux plus démunis, l’ AJC (association de la jeunesse consciente) qui regroupe déjà 24 membres. Le débat était très intéressant, elles sont très motivés et ont juste besoin d’idées et d’un petit coup de pousse financier pour avancer et pouvoir se créer en association déclarée. Bien sur si vous connaissez des associations franco sénégalaises merci de leur donner les contacts pour qu’elles puissent échanger, vos idées sont aussi les bienvenus.
Enfin après une semaine passée sous cette étouffante chaleur, nous renonçons finalement à notre périple le long du fleuve Sénégal, Bakel réputée encore plus chaude et la boucle que nous avions imaginée est très longue. Nous retournons donc à Saint Louis chez N’Gala et Khadija pour fêter l’anniversaire de Paolo.
Saint Louis
Sur cette petite île de 1km600 sur 300m la vie est paisible et tranquille comme ils disent tous ici. D’architecture coloniale, les ruelles sont agréables à parcourir malgré tous les détritus qui s’amoncèlent. Tous comme les chiens peuplaient l’Amérique latine, ici les chèvres vivent leur vie, nous en rencontrons à tous les coins de rue. Le climat est quand à lui chaud mais supportable grâce à la fraicheur de l’air marin. Nous sommes hébergés chez N’Gala et Khadija et leur enfants Khadi et Moustafa et partageons leur succulente cuisine, famille trés accueillante qui nous donne nos premiers repères. Nos journées sont construites comme d’habitude autour de l’école, de balades (villages de Bango et Sana), de flâneries sur les marchés. Nous avons aussi assisté à un spectacle de jongle accompagné d’un accordéoniste au centre culturel de l’institut français, avis très partagés. Mais le plus surprenant fut l’après-midi contes africains, avec participation des enfants qui nous ont fait au travers de leurs histoires drôles un bref résumé de la vie sénégalaises : religion et circoncision compris ; ne laissant pas Charlie sans question. De Gringos, en Amérique Latine, nous voilà Toubabs en Afrique de l’Ouest……
lundi 12 avril 2010
Traversée du Sahara
Sidi
Arrivés à Boujdour nous embarquons à 4h du mat dans la 406 et la Rover avec Djouf, Mamadi, Youks et Sidi un mauritanien qui retourne chez lui. Nous roulons toute la nuit et passons sans encombre les multiples postes de police et de gendarmerie. Dans l’après midi nous arrivons à la frontière Mauritanienne et devons traverser les 3 km qui la sépare du Maroc. Une petite distance assez difficile, jonchée de trous, bosses, pierres en tout genre et jonchée de carcasses de voitures.
Heureusement que Sidi, est avec nous, car sans guide la traversée est très difficile, les bas côtés sont encore minés. Nous roulons donc au pas mais la Rover chauffe et restons un peu coincés dans ce vide quelques temps. Nous passerons finalement la frontière avant la nuit et roulons jusqu’à la capitale après avoir fait un petit détour à Nouadibouh pour réparer la Rover. Epuisés nous nous arrêtons sur la route pour dormir un peu et décollons dès l’aube direction le Sénégal. Nous traversons de magnifiques paysages et faisons même une petite pause dans le désert. Je prends le volant, c’est pas facile de garder le 100km dans une si puissante voiture et sur une route toute droite, cela nous rappelle un peu la Patagonie !
Mais le pire c’est la fin de la Mauritanie et le début du Sénégal, je ne sais pas si on peut appeler ça des routes, c’est un vrai gruyère, d’énormes trous un peu partout parfois inévitables sans compter les traversées de dromadaires et chèvres. La passage de la frontière Sénégalaise est un peu plus compliqué, il nous faudra quelques heures pour les formalités administratives concernant les véhicules. En Afrique tout est possible mais rien n’est jamais certain !
Enfin nous arrivons à 23h00 à Saint Louis et trouvons assez rapidement un logement chez l’habitant. AU revoir à Djouf, Youks et Mamadi qui poursuivent leur route jusqu'à Rufisque près de Dakar. Un grand merci à eux pour cette belle aventure.
Heureusement que Sidi, est avec nous, car sans guide la traversée est très difficile, les bas côtés sont encore minés. Nous roulons donc au pas mais la Rover chauffe et restons un peu coincés dans ce vide quelques temps. Nous passerons finalement la frontière avant la nuit et roulons jusqu’à la capitale après avoir fait un petit détour à Nouadibouh pour réparer la Rover. Epuisés nous nous arrêtons sur la route pour dormir un peu et décollons dès l’aube direction le Sénégal. Nous traversons de magnifiques paysages et faisons même une petite pause dans le désert. Je prends le volant, c’est pas facile de garder le 100km dans une si puissante voiture et sur une route toute droite, cela nous rappelle un peu la Patagonie !
Mais le pire c’est la fin de la Mauritanie et le début du Sénégal, je ne sais pas si on peut appeler ça des routes, c’est un vrai gruyère, d’énormes trous un peu partout parfois inévitables sans compter les traversées de dromadaires et chèvres. La passage de la frontière Sénégalaise est un peu plus compliqué, il nous faudra quelques heures pour les formalités administratives concernant les véhicules. En Afrique tout est possible mais rien n’est jamais certain !
Enfin nous arrivons à 23h00 à Saint Louis et trouvons assez rapidement un logement chez l’habitant. AU revoir à Djouf, Youks et Mamadi qui poursuivent leur route jusqu'à Rufisque près de Dakar. Un grand merci à eux pour cette belle aventure.
Retour au nord Maroc
Finalement nous avons traversé la Mauritanie pour gagner le Sénégal ; ce qui a obligé Sonia à se rendre à Rabat. Partie 4 jours pour aller chercher les visas, trajet de 16h en bus jusqu’à Marrakech puis en train jusqu’à la capitale. Quand à nous, nous avons continué assidûment l’école, soit 6h par jour pendant une quinzaine. Une première, parents et enfants dispo dans ce paysage du bout du monde. Profitons également de parfaire notre cure de sommeil, extinction des feux vers 21h. Enfin rétablissement intestinal pour tous grandement facilité par les toilettes à l’européenne. Puis avec la fin des grandes marées, fin de nos pêches miraculeuses, buleaux midi et soir ce n’était plus soutenable.
Sev
Les démarches administratives furent assez faciles et rapides et m’ont même laissé le temps de visiter la kasbah et ses beaux jardins. A l’ambassade, j’ai rencontré 3 sympathiques Africo Français avec qui j’ai poursuivi ma route retour. Petite balade encore sur la place El Jemaa et nuit en terrasse dans le même hôtel qu’à notre passage. Djouf, Youks et Mamadi ont eut la même mésaventure que nous, ils sont descendus en voiture jusqu’à Boujdour. Je suis donc passée prendre la petite famille à Tan Tan, puis nous les avons rejoind pour faire la route ensemble jusqu’au Sénégal.
Sonia
Sev
Les démarches administratives furent assez faciles et rapides et m’ont même laissé le temps de visiter la kasbah et ses beaux jardins. A l’ambassade, j’ai rencontré 3 sympathiques Africo Français avec qui j’ai poursuivi ma route retour. Petite balade encore sur la place El Jemaa et nuit en terrasse dans le même hôtel qu’à notre passage. Djouf, Youks et Mamadi ont eut la même mésaventure que nous, ils sont descendus en voiture jusqu’à Boujdour. Je suis donc passée prendre la petite famille à Tan Tan, puis nous les avons rejoind pour faire la route ensemble jusqu’au Sénégal.
Sonia
jeudi 1 avril 2010
Tan Tan Plage et comment aller au Senegal???
D’abord un peu déçu par ce littoral de station balnéaire déserte, nous nous habituons peu à peu à ce calme abritant le vacarme d’énormes vagues. Celles-ci empêchent la baignade, mais pas les balades et la pêche aux moules et bigorneaux (blague en « anglagnol » de Charlie : « on mange des grosfours » ha ha ! ).
Ainsi retirés du monde, nous avons adopté un rythme scolaire à la française permettant de rattraper un peu notre retard, pour quelques jours encore.
Par contre nous somms un peu coincés ici, en attente de savoir si nous pouvons traverser la Mauritanie ou pas, un voyageur vient de nous apprendre qu'on ne délivrait plus les visas à la frontière. Donc soit Sev remonte seul à Rabat pour les faire faire (soit 3 jours de voyage aller retour) soit je trouve un autre moyen de rejoindre le Sénégal sans passer par la Mauritanie, mes recherches sont en cours pour trouver un billet d'avion pas trop cher ou un cargot ou ....et là je rame un peu surtout avec la lente connection d'ici. Ainsi, si quelqu'un aurait un bon tuyau à nous transmettre pour se rendre au Senegal depuis le Maroc nous sommes preneur!!
J'ai par contre réussi à résoudre le problème des photos sur la gallerie Picassa, elles sont désormais à jour.
merci d'avance
Ainsi retirés du monde, nous avons adopté un rythme scolaire à la française permettant de rattraper un peu notre retard, pour quelques jours encore.
Par contre nous somms un peu coincés ici, en attente de savoir si nous pouvons traverser la Mauritanie ou pas, un voyageur vient de nous apprendre qu'on ne délivrait plus les visas à la frontière. Donc soit Sev remonte seul à Rabat pour les faire faire (soit 3 jours de voyage aller retour) soit je trouve un autre moyen de rejoindre le Sénégal sans passer par la Mauritanie, mes recherches sont en cours pour trouver un billet d'avion pas trop cher ou un cargot ou ....et là je rame un peu surtout avec la lente connection d'ici. Ainsi, si quelqu'un aurait un bon tuyau à nous transmettre pour se rendre au Senegal depuis le Maroc nous sommes preneur!!
J'ai par contre réussi à résoudre le problème des photos sur la gallerie Picassa, elles sont désormais à jour.
merci d'avance
mardi 30 mars 2010
problèmes de connection
Bonjour et désolée mais ici à Tan Tan je ne parviens pas à ouvrir mes mails sur gmail, aussi il manque des photos que je ne parviens pas à transférer dans la galerie picasa, je ne sais pas si c'est parce qu'elle est pleine ou si c'est à cause de la lenteur de la connection du bled.
Désolée mais encore aucune bonne réponse au film mystère malgrès les ingénieuses réponses, il s'agit d'animaux, je n'en dirais pas plus!
Désolée mais encore aucune bonne réponse au film mystère malgrès les ingénieuses réponses, il s'agit d'animaux, je n'en dirais pas plus!
L'oasis Tighmert
Nous sommes un peu surpris par ce village très étendu qui diffère de ce que nous nous s’étions tous imaginés d’un oasis. L’hébergement se fait ici chez l’habitant dans de grandes maisons traditionnelles. En guise de bienvenue nous buvons les trois thés rituels. Nous consacrons la journée du lendemain à la recherche veine des sources de l’oued qui occasionnera une belle balade à travers palmiers et canyon verdoyant au milieu du désert, contraste impressionnant de couleur. Nous avons terminé la journée par une déambulation à travers ce pittoresque village, dans un dédale de venelles bordées de hauts murs de terre ocre en pisé, percés de lourdes portes de bois. Le lendemain, nous visitons une superbe kasbah vielle de 3 siècles abritant un passionnant petit musée, une véritable caverne d’Ali Baba. Enfin nous regagnons Guelmin en espérant pouvoir aller aux cascades de Fask, mais hélas le temps nous est compté, Audrey Zak et Iliès doivent reprendre un bus retour pour Marrakech. Merci à Audrey et Zak pour leur visite et bon retour !
lundi 29 mars 2010
Hospitalité à la marocaine :
Apres 3h d’attente, nous embarquons à 2h du mat. S’en suivent 10 h de bus assez éprouvantes avec un chauffeur se croyant à un rallye, dans un car plutôt rudimentaire. Arrivés à Tantan, nous nous accrochons avec les chauffeurs de taxi et après maintes palabres nous décrochons notre aller pour Es Semara. Le Sahara occidental nous oblige à plusieurs arrêts aux postes de police. Enfin, nous sommes accueillis au bled par Si Mohamed, sa femme Zahra et leurs enfants Wafae, Hamza et Douaae. Un thé, un poulet maison et quelques pâtisseries nous attendent. Pour dormir, nous partageons le sol de leur petite maisonnée, et apprécions cette vie simple et familiale, malgré les 38°. Nous nous laissons tranquillement emportés : tatouages au henné, repas succulents, thé à la menthe, essai du melhafa, farniente sur les tapis et quelques danses marocaines pour enrober le tout. Même les voisins s’y sont mis en nous invitant pour notre dernier repas. Nous avons gouté au dromadaire et encore bien d’autres gourmandises préparés par Mina et sa famille. Les repas sont toujours pleins de surprises : manger la semoule avec les doigts, rituel du lavage des mains et parfumage de chacun après le repas…
dimanche 28 mars 2010
Encore des retrouvailles, mais programmées cette fois !
Apres 1h30 d’attente à l’aéroport, la smala Noel Zakraoui arrive enfin. Ca fait du bien de se revoir, même si nous avons l’impression de ne pas s’être quittés, sans doute l’effet Internet. L’hôtel se transforme en maison familiale (4 couples avec enfants). Mais voilà, il est temps pour nous d’aller découvrir le sud Maroc avec Audrey, Zak et Ilies. Bon retour aux Bretons qui quant à eux reprennent la route de l’hexagone.
A Essaouira, Christophe nous attend dans la Dar d’un de ses potes au beau milieu de la Medina. Nous sommes agréablement surpris par le charme de cette maison traditionnelle. Déambulation dans la Medina, à la découverte de petits restau et détente, à la plage sous un soleil de plomb. Cela sera l’occasion avec Christophe de ressasser nos souvenirs de famille et d’évoquer Mamie Dupont, qui nous manque à tous les deux. La médina d’Essaouira est vraiment très tranquille et nous soulage des innombrables rabatteurs de Marrakech. Apres quelques jours de vacances façon bord de Mer, nous nous dirigeons vers Es Semara, non loin de la frontière Algérienne et Mauritanienne, chez Si Mohamed l’oncle de Zak.
Audrey, Sonia et Sev pour la censure, la correction, la relecture, la réécriture….
A Essaouira, Christophe nous attend dans la Dar d’un de ses potes au beau milieu de la Medina. Nous sommes agréablement surpris par le charme de cette maison traditionnelle. Déambulation dans la Medina, à la découverte de petits restau et détente, à la plage sous un soleil de plomb. Cela sera l’occasion avec Christophe de ressasser nos souvenirs de famille et d’évoquer Mamie Dupont, qui nous manque à tous les deux. La médina d’Essaouira est vraiment très tranquille et nous soulage des innombrables rabatteurs de Marrakech. Apres quelques jours de vacances façon bord de Mer, nous nous dirigeons vers Es Semara, non loin de la frontière Algérienne et Mauritanienne, chez Si Mohamed l’oncle de Zak.
Audrey, Sonia et Sev pour la censure, la correction, la relecture, la réécriture….
Meknes Fes, et improbable rencontre :
Dans la ville impériale de Meknès, en jonglant avec la pluie, nous avons fait de belles petites balades. Petit tour par le site Romain de Volubilis, qui comme vous vous en rendrez compte en regardant les photos a beaucoup plu à Charlie qui n’a pas quitté l’appareil. Ensuite, déambulation dans la médina de la ville sacrée de Moulay Idriss où nous avons fait une petite pause m’semen en regardant un mariage parader au milieu de la foule.
A Fès, 4 jours de pluie non stop du matin au soir, plus rien de sec. Les fringues gouttent sur le fil tendu au milieu de la chambre. Une Médina cependant bien sympathique où nous nous perdrons toujours notamment pour aller admirer les bains de couleurs de la tannerie Chouara.
Mais quelle surprise ! Rencontre de mon cousin Christophe, ice-cream man à Londres que je n’avais pas vu depuis 6/7 ans. Bien content de se revoir, nous nous faisons une visite du musée des armes et nous essaierons de nous réchauffer dans notre chambre d’hôtel, devant un film, lovés sous les couvertures. Mais vraiment fatigués par toute cette pluie, nous décidons d’aller sécher à Marrakech et de filer rencart à Christophe à Essaouira. Durant ce trajet en train plutôt insolite, rencontre avec une petite famille bretonne : Envela, Antoine et Abel. Les inondations ont fait des dégâts, les coulées de boues recouvrent les voies et occasionnent quelques heures de retard, mais au moins les chaussures et les fringues auront le temps de sécher, étalées à travers le wagon ! Nous découvrons Marrakech ensemble, balades, médina, place Jemaa el fna, cyber Park, restau …
A Fès, 4 jours de pluie non stop du matin au soir, plus rien de sec. Les fringues gouttent sur le fil tendu au milieu de la chambre. Une Médina cependant bien sympathique où nous nous perdrons toujours notamment pour aller admirer les bains de couleurs de la tannerie Chouara.
Mais quelle surprise ! Rencontre de mon cousin Christophe, ice-cream man à Londres que je n’avais pas vu depuis 6/7 ans. Bien content de se revoir, nous nous faisons une visite du musée des armes et nous essaierons de nous réchauffer dans notre chambre d’hôtel, devant un film, lovés sous les couvertures. Mais vraiment fatigués par toute cette pluie, nous décidons d’aller sécher à Marrakech et de filer rencart à Christophe à Essaouira. Durant ce trajet en train plutôt insolite, rencontre avec une petite famille bretonne : Envela, Antoine et Abel. Les inondations ont fait des dégâts, les coulées de boues recouvrent les voies et occasionnent quelques heures de retard, mais au moins les chaussures et les fringues auront le temps de sécher, étalées à travers le wagon ! Nous découvrons Marrakech ensemble, balades, médina, place Jemaa el fna, cyber Park, restau …
mercredi 24 mars 2010
Direction sud maroc et Mauritanie
bientot des nouvelles dans notre prochain message, tout va bien
allons nous poser à Tan Tan plage, école et plage avant d'attaquer la traversée du desert
indice film mystère : "dans la foret amazonienne de nuit"
allons nous poser à Tan Tan plage, école et plage avant d'attaquer la traversée du desert
indice film mystère : "dans la foret amazonienne de nuit"
lundi 8 mars 2010
Indice
Comme personne n'a encore trouvé l'origine du son du film mystère voici un indice :
" la date d'insertion du message n'a rien à voir avec la date de la prise de son"
" la date d'insertion du message n'a rien à voir avec la date de la prise de son"
jeudi 4 mars 2010
Bien arrivés au Maroc
Avec Easyget on se serait cru dans un centre commercial. Les 3 heures de vol ont été supportables malgré les multiples annonces micro promotionnelles.
- Une petite heure de décalage avec la France.
- Après avoir séjourné à Casablanca nous sommes aujourd’hui à Meknès et toujours sous la pluie.
- Nous regrettons presque d’avoir laissé les manteaux et les gants à Lyon. Pour le moment, temps très frisquet !
- Accueil marocain très chaleureux : on ne cesse de nous souhaiter la bienvenue.
- Coté visite, la Mosquée de Casa est vraiment magnifique et balade très agréable dans les médinas. Aujourd’hui visite de la cité Impériale de Meknès et demain le site Romain de Volubilis, puis direction Fès.
- L’école continue, Charlie est fier de sa moyenne du premier trimestre, et les petits entament la huitième évaluation sur un total de 10, avec dans l’ensemble de bons résultats, le tout mettant parfois notre patiente a fleur de peau.
- Une petite heure de décalage avec la France.
- Après avoir séjourné à Casablanca nous sommes aujourd’hui à Meknès et toujours sous la pluie.
- Nous regrettons presque d’avoir laissé les manteaux et les gants à Lyon. Pour le moment, temps très frisquet !
- Accueil marocain très chaleureux : on ne cesse de nous souhaiter la bienvenue.
- Coté visite, la Mosquée de Casa est vraiment magnifique et balade très agréable dans les médinas. Aujourd’hui visite de la cité Impériale de Meknès et demain le site Romain de Volubilis, puis direction Fès.
- L’école continue, Charlie est fier de sa moyenne du premier trimestre, et les petits entament la huitième évaluation sur un total de 10, avec dans l’ensemble de bons résultats, le tout mettant parfois notre patiente a fleur de peau.
Petite pause
Un grand merci à Steph de nous avoir accueillis pendant notre transit. Bien contents d’avoir fait la connaissance de Frédérique, Chloé et Noémie. Un accueil chaleureux, merci pour votre disponibilité et votre dévouement.
Nous nous sommes délestés de 67kg en abandonnant le monocycle, la canne à pêche, 2 sacs de couchage, les manteaux, les guides d’Amérique du sud et quelques autres livres, les 5 kilos de pierres et graines ramassés lors de nos pérégrinations et autres cosas. C’est plutôt très agréable de voyager léger avec seulement 70 kg dont 30 consacrés à l’école.
Nous nous sommes délestés de 67kg en abandonnant le monocycle, la canne à pêche, 2 sacs de couchage, les manteaux, les guides d’Amérique du sud et quelques autres livres, les 5 kilos de pierres et graines ramassés lors de nos pérégrinations et autres cosas. C’est plutôt très agréable de voyager léger avec seulement 70 kg dont 30 consacrés à l’école.
mercredi 24 février 2010
Faux départ 5 étoiles
Arrivés à l'aéroport, nous avons eu l'agréable surprise d'apprendre que notre vol était suspendu, grève du personnel de la Lufthansa. Nous avions le choix entre deux options, soit rester bloqués 3 jours à Frankfort et possibilité de regagner la France par nos propres moyens, soit partir le lendemain avec Air France, celle que nous avons choisie, et en option, à 10 heures de la noche, trouver un hergement. Après s'être un peu énervé au guichet, pour la forme, la compagnie a donc tout pris en charge : hotel, repas, taxi ...
Quelle ne fut pas notre surprise, qui nous a bien amusée cependant, Hotel avec hall de réception, piscine, sauna,restau, la chambre 2 personnes à 250 dollards US wouah ... Un buffet pour le petit dèj trés impressionant où je me suis distinguée, en confondant la déco et les fruits, la serveuse est venue récuperer la pomme cirée avant que Malou ne la mange.
Et puis voyager avec Air France, faut avouer que c'est assez confortable, Champagne à bord, TV pour chacun avec jeux vidéo, musique, films, les repas étaient plutot de qualité ... ça a bien amusé les enfants tout ça, autant dire qu'il était inutile d'essayer de faire la classe!
Une petite pensée pour Zouba, cela aurait était le clou si tu avais fait partie de l'équipe de pilotage.
Il ne nous reste plus qu'à demander des imdémnités à la Luftansa, tout ce luxe, ça gâche un peu notre trip voyage à l'arrache, à la dur, à la routarde.Finalement une belle aventure, assez drôle, hors du commun merci la Lufthansa!
Encore aucune bonne réponse pour le film mystère.
Bien arrivés à Lyon.
vendredi 19 février 2010
Tchao America Latina
- voilà c'est le depart juste quelques photos des nouveaux cliches de Buenos Aires dans la galerie
- encore de bonnes rencontres à l'hotel San Telmo, bonne route à Charly Gaspard et Loli
- un repas bien sympathique chez Horacio Paula Ian et Jael que nous avions rencontré à Bariloche
- la bonne nouvelle d'hier par mail : Easy jet a annulé notre vol pour le Maroc prévu le 25 mais finalement cela s'arrange plutot bien, nous en avons un autre 27
-besoin info sur la stabilité actuelle du Sénégal et de la Casamance, merci d'avance.
-pour vous repondre par l'intermediaire des commentaires photos, pas possible, donc n'oubliez pas de nous joindre avec, votre adresse e-mail (Jérome B, Virginie M...)
dimanche 14 février 2010
Puerto Madryn
Bien arrivés à Puerto Madryn, mais on se demande pourquoi nous sommes venus ici. Une ville en bord de mer, rien de bien special si ce n'est quelle est proche des parcs naturels ou nous pouvons admirer la faune locale. Petit hotel sympa, mais encore difficile de bosser dur pour l'école tant les rencontres de sympathiques argentins ( Macarena y Heraldo) nous entrainent souvent dans de longues discussions et dégustations.
Nous avons donc loué une voiture pour visiter le parc naturel de la Péninsule Valdes. Ce n'est pas vraiment difficile de conduire en Argentine, sauf quand on ne comprend pas tres bien les panneaux et qu'on se retrouve sur une avenue à contresens , aille aille aille. Ce qui est barbant ce sont ces longues routes droites interminables, c'est assez épuisant. La visite était agréable malgres les 400km, Patagonie oblige! Observer les loups de mer, les pingouins, les éléphants de mer, les tatous, les renards, les poules et oiseaux sauvages et les llamas, était tres divertisant, je n'en dis pas plus, quelques films et photos vous attendent dans la galerie. Aujourd'hui c'est le départ pour Buenos Aires, dimanche nous prenons l'Avion, ainsi se termine notre escapade tres enrichissante en Amérique Latine, le coeur un peu serré tout de même mais la tête chargée de tres bons souvenirs.
samedi 13 février 2010
Devinette
- Mettez le son
- Allez dans la galerie picasa et ecoutez le film mystère.
- Qu'est-ce que c'est ?
- Un p'tit souvenir pour le gagnant!
- Allez dans la galerie picasa et ecoutez le film mystère.
- Qu'est-ce que c'est ?
- Un p'tit souvenir pour le gagnant!
vendredi 22 janvier 2010
La granja SiebenRock
Avis à tous les volontaires : un endroit vraiment très agréable et accueillant, une famille exceptionnelle !
Avis à tous les vacanciers : 2 maisons en location de 4 à 8 personnes très confortables et joliment décorées
voici le site www.rocksheim.com
Arrivée très chaleureuse à la ferme, accueillis par Alex, Chris et leurs enfants Catleen et Axel puis Gaby une volontaire américaine. Nous logeons dans une charmante petite maison en pierres et partageons le quotidien de la famille et les travaux de la ferme :
- nourrir les animaux tous les matins (lapins, cochons, moutons, vaches, poules) la chèvre et les oies se débrouillent toutes seules
- désherbage du potager, des jardins et de la serre
- détente et baignade au lac
- entretien des ruches
- confection de fromage, pain, confiture de lait …
- promenade en forêt
- jonglage avec Catleen et Axel qui sont de vrai pro au : diabolo, bollas, gymnastique acrobatique en suspension, massues …..
- bricolages divers (reparation des portes du potager, de l'étable, de l'enclos ......)
- petites discutions sympathiques autour d'un bon maté ou d'une parilla
L’homme de Pierre suite : âme sensible s’abstenir !
Après une bonne nuit de sommeil nous découvrons la ferme et faisons connaissance avec les touristes. Dans notre malheur, nous avons vraiment beaucoup de chance, chaque maison est occupée par un médecin et sa famille. Lucas (prononcé Loucass aussi charmant que dans « Urgence ») prend les choses en main et fait une piqûre de corticoïde à Sev. Le lendemain il lui retire un bon ½ verre de pus. Apres son départ, le second médecin prend la relève et gagne son combat contre l’homme de pierre. Spécialiste en maladies infectieuses il lui appui avec force sur la main. Sev souffre affreusement, mais l’abcès cède et laisse s’échapper encore un bon ½ verre de pus. Très serviable encore Hiorgo va nous acheter des compresses et antibio pour poursuivre le traitement. Cette difficile épreuve épuise l’homme de pierre qui depuis dort beaucoup mais qui peu à peu se transforme en Severin retrouvant l’usage de sa main. Bon, … une histoire pas très fantastique mais qui j’espère lui aura servi de leçon !
Hormis ce passage douloureux, nous nous sentons vraiment bien ici et prolongeons notre séjour de 2 semaines supplémentaires puisque aussi nous faisons une croix sur les glaciers. Excursion vraiment trop onéreuse et trop lointaine nécessitant encore 30h de bus. Nous sommes en pleine saison touristique et les prix flambent. Nous préférons donc ensuite filer sur Puerto Madryn pour y voir les éléphants de mer, les phoques …
Nous espérons pouvoir aussi trouver de bonnes conditions pour pouvoir accorder un peu plus de temps aux travaux scolaires et gagner ainsi en souplesse et en liberté pour l’Afrique.
Avis à tous les vacanciers : 2 maisons en location de 4 à 8 personnes très confortables et joliment décorées
voici le site www.rocksheim.com
Arrivée très chaleureuse à la ferme, accueillis par Alex, Chris et leurs enfants Catleen et Axel puis Gaby une volontaire américaine. Nous logeons dans une charmante petite maison en pierres et partageons le quotidien de la famille et les travaux de la ferme :
- nourrir les animaux tous les matins (lapins, cochons, moutons, vaches, poules) la chèvre et les oies se débrouillent toutes seules
- désherbage du potager, des jardins et de la serre
- détente et baignade au lac
- entretien des ruches
- confection de fromage, pain, confiture de lait …
- promenade en forêt
- jonglage avec Catleen et Axel qui sont de vrai pro au : diabolo, bollas, gymnastique acrobatique en suspension, massues …..
- bricolages divers (reparation des portes du potager, de l'étable, de l'enclos ......)
- petites discutions sympathiques autour d'un bon maté ou d'une parilla
L’homme de Pierre suite : âme sensible s’abstenir !
Après une bonne nuit de sommeil nous découvrons la ferme et faisons connaissance avec les touristes. Dans notre malheur, nous avons vraiment beaucoup de chance, chaque maison est occupée par un médecin et sa famille. Lucas (prononcé Loucass aussi charmant que dans « Urgence ») prend les choses en main et fait une piqûre de corticoïde à Sev. Le lendemain il lui retire un bon ½ verre de pus. Apres son départ, le second médecin prend la relève et gagne son combat contre l’homme de pierre. Spécialiste en maladies infectieuses il lui appui avec force sur la main. Sev souffre affreusement, mais l’abcès cède et laisse s’échapper encore un bon ½ verre de pus. Très serviable encore Hiorgo va nous acheter des compresses et antibio pour poursuivre le traitement. Cette difficile épreuve épuise l’homme de pierre qui depuis dort beaucoup mais qui peu à peu se transforme en Severin retrouvant l’usage de sa main. Bon, … une histoire pas très fantastique mais qui j’espère lui aura servi de leçon !
Hormis ce passage douloureux, nous nous sentons vraiment bien ici et prolongeons notre séjour de 2 semaines supplémentaires puisque aussi nous faisons une croix sur les glaciers. Excursion vraiment trop onéreuse et trop lointaine nécessitant encore 30h de bus. Nous sommes en pleine saison touristique et les prix flambent. Nous préférons donc ensuite filer sur Puerto Madryn pour y voir les éléphants de mer, les phoques …
Nous espérons pouvoir aussi trouver de bonnes conditions pour pouvoir accorder un peu plus de temps aux travaux scolaires et gagner ainsi en souplesse et en liberté pour l’Afrique.
Bariloche
Arrivés à 17h30 à Bariloche, plutôt jolie, grand lac au milieu des montagnes, maisons en bois, chocolat … une petite Suisse !
L`homme de pierre suite .......
Notre bus pour aller à la ferme n’étant qu’à 20h30 nous n’avons pas trouvé mieux que de sauter dans un taxi pour visiter l’hôpital. Les urgences ici comme en France demandent beaucoup de patience mais par contre sont d’une simplicité administrative exemplaire. La petite inflammation allergique provoquée par la toute petite épine se transforme en une grosse infection entrainant une énorme main et un avant bras bien musclé nécessitant une injection immédiate d’antibio. Je fonce donc à la pharmacie mais elle n’en dispose pas non plus, on se contentera donc de cachets. Le médecin nous conseille tout de même de revenir pour la piqûre, voir pour un traitement par intraveineuse, mais le bus nous attend, on file donc en se disant qu’on avisera plus tard. …. Histoire à suivre …
L`homme de pierre suite .......
Notre bus pour aller à la ferme n’étant qu’à 20h30 nous n’avons pas trouvé mieux que de sauter dans un taxi pour visiter l’hôpital. Les urgences ici comme en France demandent beaucoup de patience mais par contre sont d’une simplicité administrative exemplaire. La petite inflammation allergique provoquée par la toute petite épine se transforme en une grosse infection entrainant une énorme main et un avant bras bien musclé nécessitant une injection immédiate d’antibio. Je fonce donc à la pharmacie mais elle n’en dispose pas non plus, on se contentera donc de cachets. Le médecin nous conseille tout de même de revenir pour la piqûre, voir pour un traitement par intraveineuse, mais le bus nous attend, on file donc en se disant qu’on avisera plus tard. …. Histoire à suivre …
MENDOZA
Petite pause de 2 jours histoire de déguster quelques vins et se faire un bon resto avant de s’aventurer dans une nouvelle expérience woof ; en espérant aussi que la blessure de Sev se guérisse. Une toute petite épine d’un arbuste non identifié et voilà la main de l’homme de pierre (« les 4 fantastiques ») qui lui fait affreusement mal. Evidemment malgré mes multiples recommandations, Sev n’a pas voulu aller voir le médecin ….. Histoire à suivre …..
Nous n’avons pas spécialement appréciés les vins de Mendoza et préférons ceux de Cafayate plus structurés et plus fruités. Par contre le musée du vin de la bodega « la Rural » vaut vraiment le détour. Nous y sommes allés en stop après s’être rendu compte qu’il y avait 12km à parcourir entre les 2 caves (le plan de l’OT ne possédant pas d’échelle). Un très aimable argentin a fait un petit détour pour nous déposer pil poil devant la bodega « la Carinea ». Les vignes ici sont très hautes, plus grandes que moi. Enfin voilà, il faut repartir 20 petites heures de bus pour rejoindre Bariloche.
Nous n’avons pas spécialement appréciés les vins de Mendoza et préférons ceux de Cafayate plus structurés et plus fruités. Par contre le musée du vin de la bodega « la Rural » vaut vraiment le détour. Nous y sommes allés en stop après s’être rendu compte qu’il y avait 12km à parcourir entre les 2 caves (le plan de l’OT ne possédant pas d’échelle). Un très aimable argentin a fait un petit détour pour nous déposer pil poil devant la bodega « la Carinea ». Les vignes ici sont très hautes, plus grandes que moi. Enfin voilà, il faut repartir 20 petites heures de bus pour rejoindre Bariloche.
dimanche 3 janvier 2010
Woofing a Madre Tierra
Découverte à la fois enrichissante et contrastée du mode de vie végétalien. La vie collective du woofing nous laisse interrogatif, mode de fonctionnement tres individualiste ( culturel?...).
Des idées interessantes qu'il nous plairait d'experimenter dans notre prochain lieu de vie :
- habitat en bois auquel nous avons ajouté la derniere couche de torchis (mélange de fumier de cheval et de terre) ajouré par des bouteilles et des pares brises. Je trouve cela plutot joli et original, nottament la fenêtre de 2 CV (cf les photos). Quant aux toilettes sèches même si l'idée est séduisante, nous restons perplexe d'un point de vue commodité et économie d'eau où ici les systèmes d'irrigation se font par canaux avec moitié de perte en évaporation et infiltration. La cuisine au feu de bois est plutôt agréable, le four et le système à marmitte restent simple à réaliser (ne jettez plus vos vieux bidons !)
- des méthodes de séchage des fruits et légumes astucieuses
- des vieux frigo recyclés en guise de stérilisateurs
Ici, pas mal de volontaires vont et viennent : Marcos, Gonda et Rosa américaines, Pablo argentin, Julie et Manue françaises et d'autres doivent arriver dans le courant de la semaine. Les échanges sont sympathiques.
Notre travail : de 8h30 à 12h30 et de 17h à 21h
pour Sev, débrouissallage de la forêt, en ce qui me concerne, je m'occupe de la classe tous les matins pour les 5 bambins et l'après-midi, je bosse dans la Huerta : desherbage, plantation et récolte. Et puis j'aide Azucena à préparer le repas tout comme les autres volontaires, donc finalement peu de temps libre. Nous avons le mercredi après-midi ainsi que le dimanche pour se reposer. Côté loisirs donc il y en a pas beaucoup, juste le temps quelques fois de se poser dans les hamacs et de se baigner après la lessive dans le rio. Nous irons sans doute visiter quelques domaines avant de descendre à Bariloche, région viticole oblige!
Noël était plutôt tranquille, nous sommes allées chez la soeur et les parents d'Azucena, une autre ferme woof. Nous étions une petite trentaine autour d'un buffet et d'un feu de camp, pas très festif, mais simple et agréable tout de même. Concernant le 1er janvier, un peu tristouné : no coment!
D'un point de vue culinaire, nous mangeons énormément de quinoa sylvestre, pas les céréales, mais les feuilles, c'est très bon et espérons pouvoir en faire pousser dans notre prochain jardin.
Pour finir, l'expérience est interessante, mais nous regrettons toutefois le manque d'accompagnement. Azucena et Jorge sont très pris et hélàs partagent peu leur savoirs. Quant aux enfants, ils s'éclatent, passent leur temps à jouer et à se baigner dans le rio.
Nous restons ici 3 semaines et allons tenter un autre woof pour 15 jours près de Bariloche.
désolée, beaucoup de photo, je vous les livre en vrac car je n'ai pas vraiment le temps de les trier, je me réserve cela pour le retour
Des idées interessantes qu'il nous plairait d'experimenter dans notre prochain lieu de vie :
- habitat en bois auquel nous avons ajouté la derniere couche de torchis (mélange de fumier de cheval et de terre) ajouré par des bouteilles et des pares brises. Je trouve cela plutot joli et original, nottament la fenêtre de 2 CV (cf les photos). Quant aux toilettes sèches même si l'idée est séduisante, nous restons perplexe d'un point de vue commodité et économie d'eau où ici les systèmes d'irrigation se font par canaux avec moitié de perte en évaporation et infiltration. La cuisine au feu de bois est plutôt agréable, le four et le système à marmitte restent simple à réaliser (ne jettez plus vos vieux bidons !)
- des méthodes de séchage des fruits et légumes astucieuses
- des vieux frigo recyclés en guise de stérilisateurs
Ici, pas mal de volontaires vont et viennent : Marcos, Gonda et Rosa américaines, Pablo argentin, Julie et Manue françaises et d'autres doivent arriver dans le courant de la semaine. Les échanges sont sympathiques.
Notre travail : de 8h30 à 12h30 et de 17h à 21h
pour Sev, débrouissallage de la forêt, en ce qui me concerne, je m'occupe de la classe tous les matins pour les 5 bambins et l'après-midi, je bosse dans la Huerta : desherbage, plantation et récolte. Et puis j'aide Azucena à préparer le repas tout comme les autres volontaires, donc finalement peu de temps libre. Nous avons le mercredi après-midi ainsi que le dimanche pour se reposer. Côté loisirs donc il y en a pas beaucoup, juste le temps quelques fois de se poser dans les hamacs et de se baigner après la lessive dans le rio. Nous irons sans doute visiter quelques domaines avant de descendre à Bariloche, région viticole oblige!
Noël était plutôt tranquille, nous sommes allées chez la soeur et les parents d'Azucena, une autre ferme woof. Nous étions une petite trentaine autour d'un buffet et d'un feu de camp, pas très festif, mais simple et agréable tout de même. Concernant le 1er janvier, un peu tristouné : no coment!
D'un point de vue culinaire, nous mangeons énormément de quinoa sylvestre, pas les céréales, mais les feuilles, c'est très bon et espérons pouvoir en faire pousser dans notre prochain jardin.
Pour finir, l'expérience est interessante, mais nous regrettons toutefois le manque d'accompagnement. Azucena et Jorge sont très pris et hélàs partagent peu leur savoirs. Quant aux enfants, ils s'éclatent, passent leur temps à jouer et à se baigner dans le rio.
Nous restons ici 3 semaines et allons tenter un autre woof pour 15 jours près de Bariloche.
désolée, beaucoup de photo, je vous les livre en vrac car je n'ai pas vraiment le temps de les trier, je me réserve cela pour le retour
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