samedi 19 décembre 2009

Joyeux Noel à tous

Après 4 jours de bus, nous voilà enfin arrivés à Mendoza en Argentine, nous partons cet après midi ( une toute petite heure de bus) près de Tunuyan pour travailler un mois dans la ferme de Madre Tierra.
Très bonnes fêtes de fin d'année à tous
Joyeux Noël

mardi 15 décembre 2009

Arequipa

volcan le Misti avec 2 cratères, actif, et heureusement calme ....

Une petite nuit de bus pour revoir nos amis du comedor avant de regagner l'Argentine. Ce sera aussi l'occasion de régler un petit litige avec une agence de voyage qui nous avait fait payer 2 fois notre billet d'avion Lima Iquitos de septembre dernier. Arnaque a la carte bleue ou pas, nous ne le saurons jamais, l-essentiel est que nous avons reussi a tout recuperer. Nous pouvons dire que la France est penible avec ses procedures administratives, mais le Perou n-est pas mal non plus dans son genre. Il a fallut que je me rende 4 fois a l-agence et donne une lettre de reclamation agrementee de copies de passeports et de releves bancaires. Merci a Gisele, la fille de Josephina pour mavoir fait la lettre et a Felipe et Francisco pour m-avoir accompagne et soutenu a l-agence.
Nous regrettons ne pas pouvoir rester plus longtemps, 5 jours c-est beaucoup trop court, la, nous n-avons pas assure, nous aurions du nous organiser pour passer Noel avec l-equipe, comme l-esperait tant Francisco, mais helas nous avons pris des engagements en Argentine. D-autant plus que notre arrivee tombait a pic. Paul le cuisto s-est blesse a la main le jour de notre arrivee et ne peut plus travailler pendant un mois. Sarah a du s-absenter pour le deuil de son frere. on s-est debrouille comme on a pu pour assurer en cuisine avec Josephina tandis que Felipe a pris la releve a la creche. Je regrette aussi de navoir pas passe beaucoup de temps avec les enfants. Nous quittons l-equipe avec un pincement au coeur.

Nous retraversons toute la Bolivie pour rejoindre Mendoza

le Machu Picchu

En passant par les chemins de traverses, c'est finalement relativement "accessible"!
D'abord arreté par son prix prohibitif (150 dollars par pers), nous avions décidé de le zaper. Puis les rencontres et témoignages de routards nous ont amenés à y réflechir et à adopter un trajet alternatif :
- 6h de bus de Cusco à Sta Maria (traversée d'inombrables chacras de mangues délicieuses)
- 1h de taxi ( à 12 dans une voiture 5 places) à travers une piste très escarpée
- là, petite pause à Sta Theresa dans les bains d'eau chaudes naturelles au beau milieu de magnifiques montagnes, c'était très appréciable.
- le lendemain 1/2h de micro bus jusqu'à la centrale hydroélèctrique. Levée à l'aube à 5h mais hélas pour rien, le micro n'est partie qu'à 6h30.
- et puis 2h30 de marche le long de la voie ferée jusqu'à Agua Calientes. Unique accès, ici pas de route. Non... ce n'est pas dangereux, les trains sont rares, lents et habitués à croiser les routards et les locaux salués à coups de klaxons.
- Arrivée à Agua Calientes nous nous hâtons pour trouver un hôtel (négocié 60 soles au lieu de 90 dollars), nous y posons nos sacs et repartons direct pour l'ascenssion au Machu.
- 1h15 d'escaliers Incas, Paolo a fait la montée et la descsente en courant tel un chamois Alpin, alors que moi je peinais difficilement derrière.
- nous pique-niquons devant l'entrée du site, et à 13h00 nous découvrons enfin cette mysterieuse cité perdue.
Le spectacle est assez fabuleux ! J'ai adoré autant le monument précolombien que la splendeur du lieu. Je laisse les photos parler d'elles mêmes.
Nous regrettons juste de n'y être pas resté une journée complète. Nous avons eu le temps de tout voir, mais pas de se pauser. Cette grosse journée de marche fût très fatiguante, nous n'avons pas eu besoin d'attendre le marchand de sable!
- le lendemain, retour sur les chemin des écoliers, mais hélàs sous la pluie jusqu'à Cusco.

Cette petite escapade nous aura vraiment bien plu, bien que trop rapide. Il serait préférable d'ajouter une nuit à Agua Calientes pour avoir le sentiment de moins courir. Et puis, nous sommes bien loin des 150 dol annoncés pour 2 jours par personne. Si l'aventure tente une autre famille, pour nous 5 cela aura coûté 185 euro (ou 250 soles par adultes) tout compris ( transport, repas, hôtels, bains, entrée sur le site...) pour 3 jours pleins. Les hôtels et restau ne sont pas aussi chèrs qu'on le prétend dans les guides et sont facilement négociables.

C'est à mon avis une aventure à ne pas manquer!

Cusco


Nous serions bien restés plus longtemps a Puerto Lopez, petite ville bien tranquille : école, plage et rencontre de sympathiques français, David Pauline et Patrick. Mais une cinquantaine d'heures de bus nous attendait pour rejoindre Cusco, magnifique ville coloniale. Sans doute la plus belle que nous ayons vu depuis notre depart. Nous avons apprécié se balader dans les innombrables ruelles étroites en admirant les balcons sculptés et les murs en pierres incas. Nous avons particulièrement appréciés :
- la visite d'une manifestation organisée par les étudiants autour du respect de l'environnement, des traditions, des cultures, des architectures et des peuples. C'était tres interactif et ludique, un mélange d'un peu de tout : spectacle, expositions, jeux, vidéo ...
- la ballade aux salinas : depuis Urubamba une petite heure de marche dans la montagne pour accéder aux 4000 bassins dont les plus anciens étaient exploités avant l'arrivée des Incas. Puis le petit tour improvisé en camion sur des sacs de sel m'a permis de prendre encore quelques clichés aux multiples couleurs.
- pour finir, le Machu Picchu auquelle j'accorde un article tout special.

vendredi 27 novembre 2009

Puerto Lopez


Texte original :
On a fait un tour de bateau. Nous avons vu les oiseaux aux pates bleues, après nous avons pêché, Paolo a eu une morène, papa et maman des poissons à points noirs et Charlie un poisson rouge. ON a fait ,du snorking :nous nageons avec des masques, des tubas et des palmes pour voir des poissons et des coraux. Moi aussi, je n' ai pas eu peur. Du bateau on a nagé pour aller a la plage, avant on a mangé les poissons en ceviche cuit au citron que Wilson Churchill, nous a préparé. Et, nous sommes rentrés à l-hôtel. A Puerto Lopez, on se baigne tous les jours, il y avait de grosses vagues. Quand il y avait la vague qui m'arrivait dessus,elle m'emportait, je n'avais pas pied et je n'avais pas peur.
Malou

A Campo Cacha les dernier jours j'ai été péché avec cristian, wimper et d'autre copain on est allé pêcher avec des lunettes et un arpon : on a commencer par traverser le rio à la nage après on arrive sur un tas de bois ils me dissent es la
casa del boa mais il sort que quand il y a beaucoup d'eau. On met les lunettes
et onplonge dans le tas de bois : il y a un gros poissons mais pas possible de le pêcher au arpon mais on a quand même eu trois poisson et un crabe ( le crabe est excellent ). Après c'est Quito une capitale quoi mais enfin mon cadeau d'anniversaire ( un livre pour aprendre a dessiner les mangas ). Et après puerto lopez un village de pêcheur. Le matin les cours et l'après-midi l'océan pacifique
même q'un jours on a fait un tours de bateau super coool avec Winston Churchill
on par du port a 10h on fait de la plongé c'est super beau les poissons j'ai pêcher un poisson rouge on la manger dans le cévicher il a cuit dans le citron et le poivron on a nager jusqua la plage et revenue vers 16h. Je bat presque papa au billard mais il me bat pas au combat avec les vague par ce que une fois il ma lancer pour que je prene bien la vague et elle m'est tomber sur la tête et j'ai fais des roulades dans les vague, ouïe, ouïe, ouïe !!!
Charlie

On est resté un mois à Campo Cocha. Le premier jour on est allé visiter les classes et le village. Après on a beaucoup joué au foot et un petit peu aux billes avec nos copains. Maman a fait l'école à 6 classes et papa a travaillé dans les champs et dans la forêt. Après on a fait une rando de 2 jours dans la forêt, 5 heures de marche en montées et descentes et le lendemain pareil. On s'est baigné tous les jours dans le Rio qui n'était pas profond. Dans le rio, il y a un peu de morceaux de bois. Ici, tout le monde pêche à l'arpon. Il faut une heure de bus pour aller à Tena, la ville la plus proche de Campo Cocha. Après on est allé à Quito pour voir le musée Guayasamin et la ligne de l'Equateur. Ensuite, à Puerto Lopez les vagues étaient très grosses et on plongaient dedans. On se baignait tous les jours. Maintenant nous sommes à Cusco, la ville est très belle. Nous sommes allé aux Salinas et on a voyagé en camion sur des sacs de sel. Demain, nous allons au Machu Pichu.
Paolo

Quito

Un pied dans l'hemisphère sud et l'autre dans l`hemisphère nord
Nous avons quitté Quito le 20 novembre, où nous avons particulièrement aimé le musée Guayasamin, peintre engagé décriant la misère des indiens et la violence faite aux peuples opprimés, de la guerre d'Espagne à celle du Viet Nam en passant par les dictatures sud américaines. Et petite leçon de sciences avec le musée de "la Mitad del Mundo", la ligne de l'Equateur. Elle fut découverte et symbolisée au siècle des Lumières par La Condamine et la mission géodésique qui concluat que la Terre avait une forme de pamplemousse, aplatie aux pôles et bombée sur la ligne équatoriale. De même, la première évaluation du mètre a été effectuée, distance parcourue par un pendule en une seconde sur ce lieu où les forces magnétiques s'annulent et ne reste que la gravité.
La culture Quitu-Caras,antérieur à celle des Incas, puis le GPS ont hèlas positionné la latitude 0°0'0'' à 300 m de celle calculée par La Condamine. Au musée Inti Nan, tout pile sur la Mitad del Mundo, musée ethno-scientifico-mystiquo-barré, pas la peine de dire que nous avons beaucoup aimé, nous avons pu réaliser différentes petites expériences : l'eau qui s'évacue en tourbillonnant sur la droite, sur la gauche, l'oeuf qui tient sur la tête d'un clou sans trop de difficulté...Intéret trés vif des enfants.

vendredi 6 novembre 2009

Campo Cocha

hum ... c'est bon la chair autour de la feve de cacao :
Cacaoyer
un petit copain que les enfants auraient bien voulu rapporter en France....
Voyage éprouvant pour parvenir d'Iquitos jusqu'à ce pueblo de l'Amazonie équatorienne: 3 nuits, 2 jours de bateau à 1 étage où la chaleur des moteurs ne faisait qu'accentuer les 35° permanents ; s'en suivirent 50 heures de bus. Enfin..., Campo Cocha, village kichwa et non quechua qui est le nom réservé plutot aux communautés indiennes de la sierra (l'altiplano). Le terme kichwa fait référence à la langue parlé qui trouve son origine dans l'empire Incas, et a été repris par la suite par les églises catholiques et évangéliques, comme langue d'évangélisation d'où son incroyable rayonnement dans toute l'Amérique Andine et Amazonienne. L'étendue de son influence explique qu'existe aujourd'hui de nombreux dialectes et grandes différences entre les cultures des communautes quechua. Ces différences s'expriment donc par la precision de leur origine géographique, comme ici les indiens Kichwa du Napo.
L'accueil fut très chaleureux, la casa pour nous tout seul était muy grande avec électricité, frigo et mixeur pour milk-shak y jugos de toute sorte. Pour l'eau, avec un seau, le rio n'était pas loin et les problèmes gastriques avec. Sinon, Alberto, dont le père fut un des pionniers du pueblo nous fit chaleureusement un petit historique : Campo Cocha, ancien campo d'une compagnie pétrolière longé par le rio Cocha. Il fut créer en 1968 suite au regroupement de quelques familles. L'installation de la communauté n'a pas été facile car trop proche du territoire des tribues Wuaorani qui assez hostile, jouaient facilement de la sarbacane et de la lance,avant le passages de quelques missionnaires. Outre l'évangélisation, l'église a été le premier défenseur de ces tribues primitives dont les territoires sont riches en pétrole et pauvres en droit humain. Actuellement le principal facteur de destruction de l'Amazonie Equatorienne reste de l'exploitation pétrolière. En 30 ans, elle a perdu 2 millions hectares de forêt primaire. L' ethnie, les Tetete a completement disparue, et 4 autres sont menacées et déportées.
Aussi, à Campo Cocha, la communauté sous l'impulsion de Cesar (el présidente, le maire), se bat pour préserver son environnement et sa culture en développant des projets de responsabilisation et de formation, d'écotourisme ("las cabanas Nanambiiki"), et par l'accueil de volontaires.
Et nous, dans tout ça : tous les matins, Sonia a assuré les cours d'anglais en primaire pour 6 classes, ce qui a fait bien rire Antoine. Les enfants ont poursuivi leurs cours par correspondance, Charlie a un programme plutôt dense. Et les après-midi, rio et apprentissage de la natation, ça y est Malou sait nager ! Quand à moi, ma partie volontariat consistait à me balader dans la forêt. J'étais monitoreo (si vous avez une traduction précise ...). En gros, nous avons posé des écritaux de sensibilisation à la protection du bosque et inspecté la ligne qui l'entoure. Facile sur le papier, plus douloureux à réaliser : 6 à 8 heures de marche par jour, nuit dans la forêt, rio encaissé et montée descente au plus court. Avec Bolivar, j'avais l'impression de suivre un chamois, dès que je l'approchai, en 1/4 de seconde, j' avais 30 mètres dans la vue, 6h de marche de la sorte, ça éprouve un homme. Enfin, toutes sortes de bestioles ont choisi mon corps comme terrain de jeu (moustiques, araignées, abispas, fourmis...). J'ai cependant évité de marcher au levé sur le scorpion qui titillait ma moustiquaire et également la morsure du serpent dont je tenais à pleines main la branche, sur laquelle il me défiait par ses sifflements. Si, je lâchais prise, la branche et son contenu me revenait en pleine figure. Petit moment de solitude, finalement, il s'est débiné, le lâche ! Même pas eu peur....Tout freluqué avec ses 30 cm et seulement venenoso. Mais le plus dur reste pour moi la chaleur minimum : 30 à 35 ° ....
Sinon, c'était trés,trés sympa.
La dernière sortie sur 2 jours s'est faite en famille, ryhtme un peu moins effreiné mais même sensations, pour Sonia.
L'objectif de ces sorties, entre autre de promener le gringo, est également de sensibiliser la population à la préservation de leur milieu naturel,si des familles viennent de l'autre bout du monde pour participer à ce programme de protection de la forêt, par conséquence les habitants agiront peut-être aussi pour préserver leur propre environnement.
Le bosque, la réserve, et en premier titre, terre cultivable (quelques milliers d'hectares) a été créée dans les années 80 après négociation avec le gouvernement et les Wuaorani, pour assurer un avenir aux générationx sucéssives, actuellement la quatrième. Quelques hectares (2) ont été distribués à chaque famille (60) ainsi que quelques autres réservés aux cultures communautaires de cacao, exploitation raisonnée des essences rares d'arbres et des plantes médicinales, et le reste en espace vierge et forêt primaire. Depuis 2 ans, interdiction de chasser (quand je vois, je tire et tout se mange), les animaux se multiplient, c'est également un pari sur le repeuplement générale de la forêt et le développement de l'écotourisme. Reste à solutionner le renouvellement du poisson dans le rio, ils sont petits et peu abondants, pêchés de façon traditionnelle à la ligne ou au harpon et trop souvent à la dynamite (ça facilite pas la reproduction). Aparté : les enfants sont devenus pro dans l'art de manger le poisson avec les doigts sans s'enfoncer une arette dans le palais.
Autre problème, celui des poubelles, solutionné jusqu'à lors par le ravin ou le rio, j'ai déjà vu ça quelque part...
Un peu long, mon article, et la culture du maïs à la volée, l'écobuage, la visite de la firma d'Héléna et celle de la plantation de cacao, les constructions en matériaux naturels....
Pour conclure : superbe étape à Campo Cocha et merci à eux.
Cinq mois de voyage déjà, toujours pas lacés, les enfants restent trés motivés à parcourir le Maroc et le Sénégal, Sonia rève tout de même de camembert, les ninos de jambon et de saucisson secs, et pour moi ce sera des pieds de porc panés. Le temps file, au programme: el mar en bord du Pacifique, petit passage à Cusco, récolte de fruits aux alentours de Mendoza, le Fitz Moreno (Glacier de la Patagonie) et la première boucle de notre périple sera bouclée.
N.B: Nous avons loupé Eva Morales à La Paz, mais à Tena, avons croisé Rafael Correa, el presidente del Ecuador.
Sev
Nous rencontrons quelques difficultes pour preparer la suite de nos aventures en Afrique. Si toutefois l'un d'entre vous aurais de bons tuyaux ou un peu de temps pour nous trouver un plan sympa au Senegal pour le mois de mai ???, je pense que cela pourrais nous aider. Mais nous nous remettrons aux recherches des que cela sera possible, le probleme est que nous ne savons pas quand, l'aventure continue.....

samedi 24 octobre 2009

Communaute Campo Cocha

Bien arrives en Equateur ...
Nous sommes dans la commuaute de Campo Cocha a 1 heure de Tena dans la foret Amazonienne au milieu de plantations de cacao de bananes et de manioc. Tout se passe bien
A bientot pour dautres nouvelles et photos

jeudi 15 octobre 2009

En route pour l'Equateur


Pas si facile que cela de dormir dans un hamac les uns sur les autres !
Après trois nuits assez éprouvantes en bateau d'Iquitos à Yurimaguas, nous continuons tranquilement notre ascenssion vers l'Equateur. J'ai enfin pu mettre à jour les photos, elles sont toutes dans la galerie. A bientôt pour un prochain article.







dimanche 20 septembre 2009

Dépaysement complet !







A la sortie de l’avion à Iquitos la chaleur et l’humidité ambiante nous tombe dessus. Jean Louis nous accueille jusqu’à sa maison ou nous faisons connaissance avec sa famille et plus précisément de son projet. Nous nous habituons finalement assez vite à cette atmosphère qui nous rappelle le Viet Nam, tout comme la foule de mototaxi qui circule dans la ville et cette ambiance de détente générale. Ici les gens prennent le temps ! Nous partons dès le lendemain pour San Felipe: forêt dense, plantes gigantesques, bananiers….. Nous découvrons les petites maisons sur pilotis et celle de Paco , le gouverneur du village (maire) chez qui nous logeons. Severin doit aider Paco à construire la maternelle : aller couper les arbres dans la foret, en faire des planches… En ce qui me concerne, je seconde la maîtresse. Des le lendemain nous sommes finalement tous les deux dans l’école puisque Paco est parti faire les courses. Les 20 enfants inscrits (generalement seulement 10 de presents) ont tous des niveaux très différents, ils ont entre 6 et 12 ans. Charlie est fier d’afficher son premier 18 en dictée Espagnol. Paolo et Malou suivent aussi comme ils peuvent.
Vendredi matin (soit notre deuxième jour ici), la maîtresse n’est pas venue, j’ai donc fait la classe toute seule de 8h à 12h pendant que Sev faisait la classe aux trois nôtres puis est allé pêcher avec Paco. C’était bien sympa mais j’avoue, pas très facile, les mots d’espagnol me manquent ainsi que le matériel pédagogique, mais je compte bien progresser, les enseignantes sont, parait il, ici souvent absentes alors il va bien falloir que je m’y mette. Effectivement toute la semaine, j’ai remplacée la maitresse, et ce, moi qui voulait être enseignante, ici je suis servi ! L’après-midi, il n’y a pas classe, au programme détente : bain de boue dans l’Amazone, lessive et toilette dans la rivière. La vie est ici très différente. Les enfants s’éclatent et se croient déjà de vrais amazoniens à marcher pieds nus toute la journée et à manger des fruits quand bon leur semble en les ramassant tout simplement sur les arbres ; ils ne veulent plus partir d’ici ! Puis comme il fait très chaud nous ne faisons pas grand chose, petites promenades et grandes baignades. Côté repas : poissons et bananes frits matin, midi et soir, avec toujours le traditionnel riz et la sopa.
Nous sommes tous dévorés par les moustiques et je sursaute toujours autant quand je croise les innombrables araignées dans nos chambres. Nous ne sommes qu’à ½ heure de marche du premier village électrifié, nous pourrons donc vous donner des nouvelles de temps en temps.
Il y a tellement de choses a raconter sur le fonctionnement de ce village que nous en gardons pour les plus curieux a notre retour.
Bonnes Vendanges a tous!

dimanche 6 septembre 2009

Rayo de Sol


Beaucoup de chaleur humaine ici avec une équipe très sympathique : Paul et Sarah en cuisine, Joséphine et Jeannette à la crèche et Francisco le gardien. Sans compter les enfants de 6mois a 15 ans à qui on s’attache très vite et sans oublier Boby, Body et Axel les trois freres chiens. Et puis aussi les autres volontaires comme nous restées 2 semaines : Claire, Chloé et Marianne 3 jeunes étudiantes françaises. Beaucoup de chaleur humaine ici avec une équipe très sympathique : Paul et Sarah en cuisine, Joséphine et Jeannette à la crèche et Francisco le gardien. Sans compter les enfants de 6mois a 15 ans à qui on s’attache très vite et sans oublier Boby, Body et Axel les trois frères chiens. Et puis aussi les autres volontaires comme nous restées 2 semaines : Claire, Chloé et Marianne 3 jeunes étudiantes françaises.
Douze jours que nous n’avons pas vu passer tant les journées sont bien chargées :
- 7h30 préparation du petit dèj pour la crèche
- 8h00 nous aidons les petits à manger, tout le monde s’y met et Malou est assez assidue
- Ensuite c’est le moment d’aider en cuisine : pluche, coupe …
- Midi arrive très vite : vaisselle, service des enfants à la cantine, repas des enfants de la crèche
- 14h00 petite pause repas avec les enfants du comedor qui arrivent de 12h jusqu'à 15h30
- Puis animations : ping-pong, jonglage, foot, dessins et jeux divers avec les petits
- 16h00 nous donnons le gouter des petits
- Puis en fin d’après midi ménage des lieux, petits bricolages (reparation des puzzle fixation d'etagere...)
- 18h00 à environ 19h30 je donne des cours de français à Paul, Joséphine et Yanélie, j'ai pris la releve de Claire et Chloe avec beaucoup de plaisir!
Le Week end : détente, le comedor est fermé, j’ai donc testé les discothèques d’Arequipa avec Paul, Francisco, Chloé et Claire qui fêtaient leur départ. Une soirée très agréable et bien arrosée au Pisco Sour que j’apprécie tout particulièrement. Nous passons la semaine suivante avec Marianne avec qui nous nous sommes bien amusé à monter un spectacle pour les enfants de la crèche avec les marionnettes que Malou a eut à son anniversaire. Cela semble avoir bien plu et merci encore à Joséphine qui m’a aidé dans ma traduction de texte.
Puis le Week end arrive très vite, nous invitons toute l’équipe autour d’un repas pour les remercier de leur accueil et de leur gentillesse. La soirée se poursuit jusqu'à 4heures accompagnée de cervesa Arquipena et de Pisco. Nous passons donc une bonne partie de la nuit à refaire le monde avec Paul et Francisco. Ils nous parlent beaucoup de leur pays qu’ils affectionnent et nous encourage à venir y vivre. Aucun problème ici, le gouvernement encourage les petites entreprises, c’est assez facile de se lancer et de trouver du boulot. Ma fois l’idée doit faire son chemin mais ne nous déplait pas. Sev se met à rêver d’ouvrir un petit resto de tartes …Mais aussi d’une région plus verte, pays de poussière.
Et puis nous parlons aussi beaucoup du comedor et du quartier Alto Cayma ou les habitants viennent principalement des campagnes et sont venus ici à la recherche d’un travail. Quand ils en ont, ils peuvent manger mais parfois c’est le calme plat et les ventres sont vides. Ils travaillent principalement dans les cultures au pourtour d’Aréquipa, c’est donc selon les récoltes.
La veille du départ petite galère. Nous allons en ville pour acheter des billets d’avion Lima Iquitos afin d’éviter les 2 jours de car et les 3 jours de bateaux et de plus Jean Louis nous attend pour le 8 septembre. Mais hélas dans l’agence nous n’arrivons pas à payer avec nos cartes bancaires et les banques sont fermées. Nous arrivons tout de même à retirer 400 Dollars à un distributeur automatique, le max avec ma carte, celle de Sev ne fonctionnant plus. Ouf ! merci Marianne, elle nous dépanne pour le complément, mais nous voila bloqué a ne plus pouvoir retirer de l’argent de la semaine. Bon, nous avons les billets d’avion il nous reste plus qu’à avoir ceux du car qui nous amènera jusqu'à Lima en 12 petites heures. De plus nous sommes rassurés les cours de Paolo et Malou sont finalement arrivés aujourd’hui et Charlie a déjà commencé à travailler depuis une semaine. Ils sont tous les trois assez enthousiastes et sont contents de travailler (Pourvu que cela dur !) avec tous leurs livres qui sont plutôt bien faits. Hélas 6 CD par enfant (français musique anglais, méthodologie) et à San Philip 2 mois sans électricité…
Enfin voilà, nous quittons Arequipa, grande ville plutôt jolie d’après le peu qu’on a visitée, au pied du Misti et du Chachani deux grands volcans, et de la montagne Pichu Pichu, le tout aux pointes enneigées. Petit contraste, aussi, avec notre barrio, ouvert à tout vent, nombreux quartiers forteresses, caméra et hauts murs d’enceinte terminés de barbelés.
Nous reviendrons en décembre, cela nous permet de laisser ici quelques affaires car les 23 kg de cours prennent un peu de place dans les valises.Nous avons vraiment apprecie toutes ces rencontres et ce lieu tres accueillant.

Pour les 2 mois à venir, nous serons donc à San Philip, à quelques heures de pirogues d’Iquitos (situé dans le nord-est du Pérou, partie amazonienne), les pieds dans le Rio Amazonas ou un de ses coussins. Nous ne pourrons sans doute pas donner de nouvelles à moins que nous puissions accéder à une zone électrifiée et connectée, raisonnablement accessible.
De là, Bonne rentrée à tous

samedi 29 août 2009

Arequipa


Au comedor "rayo de sol", plein de choses a raconter dans un prochain article

Le Lac Titicaca




Il nous aura vraiment bien plu. Comme son nom a fait beaucoup rire les enfants de l’école de Bernex, voici une des explications de son origine :
Un lac de larmes : Bravant un interdit, les hommes de la vallée se rendirent dans les montagnes. Pour les punir, les Dieux leur envoyèrent des pumas qui les dévorèrent tous. Inconsolable, le Dieu du Soleil pleura 40 jours sans s’arrêter. Un flot de larmes qui inonda la vallée et créa le lac Titicaca. Quand aux pumas, ils moururent noyés dans le lac et se transformèrent en pierre. Le mythe a d’ailleurs nourri la réalité car Titikaka (prononciation plus proche de « Titirara », avec un « k » très guttural) signifie « rocher du puma » en aymara.
D’un point de vue géologique, le Titicaca est né de la lente dérive des continents. Lorsque l’Amérique du Sud rencontre la plaque océanique du Pacifique il y a 65 millions d’années, ce choc crée les Andes, et emprisonne une lagune qui s’élèvera jusqu’à ces hautes altitudes.
Une autre légende andine raconte qu’un trésor dormirait au fond du Lac. Il s’agirait d’une partie du grand trésor des Incas. Le commandant Cousteau n’effectua des recherches sous marines que dans la partie Bolivienne du Lac. Sa plus grande partie n’a dons toujours pas été fouillé et reste toujours à explorer. Avis aux aventuriers : Laurent ça te dis ??
Le Tourisme solidaire développé sur l’isla Amantani était vraiment intéressant à vivre. Pas d’hôtel, accueil chez l’habitant exclusivement et à tour de rôle. Notre famille était formidable, nous avons partagés de bons moments. Surtout les enfants qui ont pu jouer avec Miguel et David qui nous ont appris la fabrication de bateaux en bouteilles plastiques et les techniques de navigation depuis la berge. Il est moins facile à Paolo et Charlie d’apprendre à jouer de la flûte de pan. Par contre Miguel a très vite appris à faire du diabolo. Charlie a aidé Miguel à faire sa lessive, car le dimanche ici les écoliers lavent leur tenue d’école: pantalon bleu, chemise blanche et pull bordeaux, le tout rincé dans le lac qui sert aussi de baignoire collective, les femmes s’y lavent les cheveux. Avec Sev, nous sommes allés chercher l’eau au lac pour les besoins quotidiens : chasse d’eau, la toilette, cuisine… Puis Sev a usé de ses muscles pour décharger le bateau de livraison venu de Puno, avec ses muchos kg de pommes de terre. … moments simples partagés.
Nous avons moins apprécié l’île de Taquilé , même s’il est vrai que j’ai particulièrement flashée sur les costumes traditionnels des hommes. Pour les copines célibataires, c’est assez facile, les hommes libres ont un bonnet avec une pointe blanche, les hommes mariés ont un bonnet tout rouge. De plus si vous voulez un beau bonnet ici se sont les hommes qui tricotent ! Concernant les femmes celles qui sont mariées ont des pompons de couleurs ternes accrochés à leurs nattes, les célibataires ont des pompons très colorés. La couleur de la jupe et les styles des broderies font références aux communautés d’appartenance. Quand à la visite des îles flottantes Uros, il est vrai très touristique, était plutôt bien faite. 2000 habitants vivent sur ces 45 îlots où 15 d’entre eux sont ouverts à tour de rôle aux visiteurs. Ces communautés indiennes vivent sur une épaisse couche de roseaux flottants d’environ 3m d’épaisseur. Ces roseaux, la totora, se mangent également, c’est un peu fade, mais pas mauvais. La vie ici est assez sommaire, mais il y a tout de même des panneaux solaires notamment pour la TV. Nous quittons le lac Titicaca et Puno pour rejoindre l’équipe du comédor de « Rayon de Sol », cantine pour les enfants du bidonville d’Alto Cayma à Arequipa .

mercredi 19 août 2009

Bravo Marie Jo !

Il sagit bien dun appareil pour fabriquer les hosties et non de toilettes pour les cures!

Copacabana




Petite ville tranquille au bord du lac Titicaca, plus haut lac d’altitude (3800m). Il n’y a que les enfants qui ont eu le courage de s’y baigner sur la plage de la Isla del Sol. Merveilleuse petite ile où nous avons flânés et randonnés 3 jours, et où Malou a eut ses 7 ans. Nous mangeons ici de très bonnes perches et truites saumonées. A Copacabana, tous les samedis matin a lieu le baptême des voitures devant la cathédrale. De la petite voiture au gros 4x4 … toutes décorées, aspergées d’eau bénite, pendant que les chauffeurs et autres concernés arrosent l’évènement … à la bière. Sur le Calvario aussi (colline qui domine la ville) les bières s’entassent et les cérémonies ne manquent pas. Les murs à l’effigie de la vierge sont recouverts de dessins à la cire : maisons, voitures, autant de désirs de protection ou d’obtention. La Bolivie est pleine de surprise, mais nous la quittons pour la rive Péruvienne du lac Titicaca ; direction Puno.

Déjà 2 mois…

Fêtés avec la famille Géroudet !
Merci à Christophe Christine, Pablo Luc Mathias, Elie et Gladys qui nous ont si chaleureusement accueillis et qui nous ont permis de comprendre un peu mieux la Paz et la Bolivie. Les enfant ont été ravis de pouvoir jouer avec des français et gardent tout comme nous, un très bon souvenir de cette rencontre. Après 10 jours passés à la Paz direction le lac Titicaca.

lundi 10 août 2009

Pour répondre à Robin et Nicolas


Un Salar comment ça se forme ?
Phénomène géologique : de hautes montagnes captent les pluies, une forte activité volcanique charge en minéraux ces eaux de ruissellement et les fait remonter à la surface d’un haut plateau sous forme d’une lagune. Ajoutons une bonne évaporation due à la chaleur tropicale et on obtient un désert de sel, un salar.

Petit jeu en attendant le prochain message


Quest-ce que cest?

vendredi 7 août 2009

La Paz 3200 à 4000m altitude


Ville gigantesque surprenante aussi bien d'en haut que d'en bas. Nous avons manqué toutes les manifestations du bicentenaire de l'indépendance le 6 août jour de la fête nationale, elles avaient presque toutes lieu le 5 quand nous étions dans le bus. De plus, bien qu'ayant attendu plus d'une heure devant le palais présidentiel Evo Morales n'a pas daigné sortir nous saluer! Nous restons encore quelques jours ici pour prendre le temps d'en découvrir davantage : désolés il n'y a pas de Mac Do ici alors nous avons visité le Burger King pour avoir une connection WIFI, mais ça rame énormément, je n'arrive pas à répondre à vos messages et a en envoyer. Alors bon anniversaire Li Anne, merci Marie Jo pour ta proposition de colis, on va y réflechir, réponse dans un prochain mel quand nous aurons trouvé une connection plus rapide.Merci Antoine pour la galerie Picasa
, une photo rien que pour toi dans Cochabamba. Merci Sophie pour les impôts, et gros bisous à tous.
A bientôt

Cochabamba

Grande ville commerciale peu interessante nous y resterons que 2 jours. A Tarata, le petit village ou nous contions séjourner, les hotels étaient complets. Juste le temps donc de faire le grand marché de Punata pour trouver quelques bricoles et direction la Paz.

dimanche 2 août 2009

Depart pour Cochabamba

Merci a tous pour vos messages et commentaires sur les photos.
Nous nous dirigeons vers Cochabamba et Tarata ou il nest pas sur quon trouve une connection alors a plus!

En quête d’aventure !







Besoin d’un peu de calme, hors des sentiers battus, nous nous décidons pour une rando de 4 jours en solo, sans guide et défilé de 4x4, à la recherche d’authenticité.
J1 : 1h30 de camion pour Chataquila. Benne à ciel ouvert bondée de marchandises et de passagers. Choix des enfants, il existe aussi des bus, les véhicules partent quand ils sont pleins, en l’occurrence le notre l’était à craquer. Coincée sur un sac de pommes de terres et de sel ainsi que quelques boliviens, courbaturée de partout il était temps que nous arrivions, même si le chauffeur nous avait oublié et qu’il a fallu que les passagers tambourinent sur les parois du camion pour le faire stopper. Nous récuperons finalement assez rapidement notre point de départ ; le chemin préhispanique qui nous emmènera jusqu’à Chaunaca en passant par de jolis paysages. Presque exclusivement en descente, ce chemin pavé daterait entre 1470 et 1540 d’influence Incaica. Il nous faudra 7h00 de marche pour rejoindre Maragua à la tombée de la nuit. Village au milieu de montagnes vertes aux courbures arrondies, formation qui serait due par l’impact d’une météorite.,
J2 : Nous nous baladons le lendemain pour récupérer dans ce cratère pendant 3h00 en rencontrant vaches, cochons, ânes, moutons, chèvres qui se promènent librement partout. Nous apprécions ce calme et la beauté du paysage. Charlie fait connaissance avec Galberto le fils de la cuisinière qui tente d’apprendre le diabolo. L’hospenjaje gérée par une communauté au profit des habitants du village est plutôt très jolie, sans électricité nous l’avons entrevue a la lueur d’une bougie et découvert au réveil.
J3 : Direction Humaca pour aller voir des traces de Dinosaures. Notre carte touristique étant très peu précise inévitablement nous nous perdons et mettons 6h00 pour trouver notre destination. Nous avons pourtant rencontré de nombreux écoliers sur le parcours et des paysans mais les explications en Queshua ne nous aident pas beaucoup.. A 15h30 nous n’avions presque plus d’eau, toujours pas mangé depuis notre départ à 8h30 (à Maragua l’unique petit commerce était fermée), étions épuisés et presque perdues à 3600m d’altitude, seul solution le demi tour. Mais heureusement, Félicia une jeune femme Bolivienne vient à notre aide. Elle nous prépare des frites et un œuf frit que nous dégustons goulument. Parlant l’espagnol nous discutons un peu, ses 3 enfants vont tous les jours à l’école à Maragua en seulement 1h30, eux ! Trop épuisés pour poursuivre nous passeront la nuit dans un refuge très insalubre sans eau et électricité, nous puisons l’eau au puits.
J4 : Félicia nous prépare un très bon petit dèj, on la regarde préparer sa farine en écrasant l’orge, le maïs et le blé avec une grosse pierre. Elle nous guidera ensuite avec son troupeau sur le chemin de Potolo ou d’après elle il ne faut qu’1h30 de marche, ses notions du temps n’étant pas les mêmes, en ce qui nous concerne il nous faudra 5h.
Nous avons pris les chemins buissonniers par le village de Humaca et non le plus direct pour Nino mayo. Cependant traversée de paysages agricoles, cultures en terrasse à flancs de montagne, dégustation de Chicha (bière de Maïs) offerte par des cavalieros en pleine besogne : dans un cirque de pierre par le passage des chevaux, séparation du blé de son épis, travail très laborieux. Arrivée à Potolo, nous n’avons même pas le temps de visiter le village qu’Alfredo nous offre son hospitalité. Nous goutons à sa confiture de lait, son mascobado et discutons beaucoup de son travail et de la situation Bolivienne. Avec lui nous rejoindrons Sucre dans la soirée, après une bonne partie de foot dans la rue avec les gamins du village. Cette rencontre fut aussi très enrichissante.
Nous garderons un très bon souvenir de ces 4 jours à travers des paysages fabuleux et la rencontre de Boliviens très chaleureux. Même si parfois nous avons douté, ce fut vraiment une belle aventure !

samedi 25 juillet 2009

SUCRE

Enfin on vient de trouver une connection WIFI je viens donc de transferer quelques photos dans la galerie Picasa. Sinon, nous venons de passer 4 jours à Sucre , deuxième plus grande ville de Bolivie après la Paz ; nous avons juste pris le temps de rien faire. Nous nous préparons pour un Trek de 5 jours dans les villages Jalq'a , nous allons laisser une grande partie des bagages à l'Hostel. Il n'y aura évidemment pas de connection , nous vous donnerons donc des nouvelles au retour.

mercredi 22 juillet 2009

Potosi 4090m.alt.




Petite ville charmante de plus de 100 000 habitants la plus haute du monde, ou nous attendons actuellememt notre bus pour Sucre, mais une greve des transports en commun nous occasionne une attente de 5hoo a la gare, alors nous profitons pour faire ce petit article au cyber du coin. Toujours difficile de respirer mais nous avons aime flaner dans les petites rues de potosi aux belles architectures baroques . Les quartiers ouvriers ceinturent la ville qui fut au coeur de l'enrichissement de l'Espagne coloniale. Exploité pendant 3 siècles la mine aurait produit suffisamment pour paver d'argent une route à 2 voies jusqu'à Madrid. La visite du Cerro Rico avec ses 10 000 galeries et plusieurs milliers d'entrées etait tres interessante un peu boulversante aussi de voir les conditions de vie et de travail des ouvriers, on se serait cru dans Germinal. Evidemment la demonstration de dynamite a ravi les enfants, tout comme la promenade dans les dedales de galeries.
La visite du musée couvent Santa Teresa était aussi passionnante, la severité de l'odre des carmélites à pas mal interloqué les enfants.
Nous avonc aussi particulierememt apprecies les beignets de la place centrale ainsi que les lamelles de coeur de boeuf cuites au barbecue. Tout va toujours bien pour toute la petite famille.
Pour repondre a Antoine, nous avons souvent adopte temporairememt des chiens lors de nos randonnees, cela avait un cote sympathique mais aussi assez penible quand nous croisions d'autres chiens. Il y a tellememt de chiens errants qu'il nést pas rare que quelque uns nous suivent.

mardi 21 juillet 2009

Des paysages somptueux en un temps record !




L’excursion de 4 jours s’est dans l’ensemble bien passé, même si elle n’a pas correspondu complètement à nos attentes. Nous avons donc découvert le Sud Lipez en 4x4 avec Almuerzo le guide chauffeur et Porfi la cuisinière. 1250km de pistes en traversant des rivières souvent gelées, un peu de neige et en essayant d’éviter les trop grosses pierres, avec évidemment quelques beaux ravins pour jouer avec mes nerfs. Pas mal d’animaux sauvages, des renards, des autruches, des vinucas (sorte de Lamas) des lapins chinchilas, des flamands roses et puis beaucoup des lamas d’élevage en liberté, même quelques vaches normandes et des ânes. Nous avons pu voir aussi des condors en vol, c’est immense. Côté paysage nous avons été servi : le désert de Dali est magnifique, avec l’arbre de pierre et sa montagne colorée, les volcans, les geysers, les lagunes surtout la verte où nous avons vraiment l’impression d’être sur une autre planète et puis que de points de vues. Pour finir le Salar d’Uyuni, là vraiment c’est impressionnant, l’appareil photo a fumé ! L’Hospenjaje où nous avons dormi était tout en sel, du sol au plafond. Les garçons se sont éclatés à chercher des cristaux dans des trous d’eau glacée et nous nous sommes bien amusés à faire des effets pour les photos. Nous avons même pu faire une partie de foot à 3600 m car évidemment nous étions loin d’être seul. Tous les 4x4 se suivent et s’arrêtent aux mêmes endroits. C’est aussi à celui qui arrivera en premier à l’hospenjaje pour être sur d’avoir des places. Le notre était un vrai as en ce domaine ce qui nous a quelques peu agacés. Les pauses étaient très courtes, souvent le temps d’une photo, à peine le temps de découvrir le domaine en marchant ou en escaladant ce qui nous a valu une petite querelle avec le guide.
Il craignait la conduite sous la neige, le froid des nuits et les pannes inévitables du 4x4, en ce qui nous concerne une crevaison et un problème d’injection à ce que nous avons compris. Nous étions donc toujours les premiers partis et les premiers arrivés. Nous avons même découvert les ruines de San Antonio de nuit à 6h00 du mat, ça avait l’air d’être génial cet immense village abandonné au milieu des montagnes. Et puis un petit bain d’eau chaude dans ce froid glacial c’était vraiment ressourçant, on serait bien resté plus longtemps mais…. Après le salar, visite du cimetière des trains, dommage qu’il soit au milieu d’une poubelle.
Côté hébergement, pas d’eau chaude, pas de chauffage, 4 petits lits pour nous 5, à 4300m nous avons même dormis avec les bonnets et les gants. Parfois ni eau ni électricité mais cela avait son charme ! Côté respiration pas facile à 5000m cela occasionne de bons mal de crane qu’on calme assez facilement en mâchant de la coca, les enfants s’y sont aussi bien faits.
Dans l’ensemble un peu déçu quand même par notre premier circuit beaucoup trop touristicotouristique à notre goût, mais ravis par tout ce que nous avons pu voir.
Pour se reposer de cette course folle, une petite nuit à Uyuni histoire aussi de se laver. Direction Potosi. Desolee toujours pas de wifi ici pour mettre en ligne toutes les photos

TUPIZA 2950m


Nous choisissons de ne pas faire le Machu Picchu, hors budget, et de partir plutôt 4 jours en excursion : salar de Uyuni et Sud-Lipez. Ca va être l’aventure pendant 4 jours, désert de sable ou de sel compris entre 3500 et 5000 mètres, nuits dans des hébergements sans chauffage où la température extérieure avoisine les -20°. Mais le tout avec guide et 4X4 pour aborder les 1250 km de piste.
Mais nous sommes optimistes pour le moment et agréablement surpris, les enfants s’acclimatent vraiment très bien et ne se plaignent jamais des conditions parfois précaires que nous rencontrons. Ensuite nous filerons vers Potosi où j’espère nous pourrons vous donner des nouvelles.

LA QUIACA à VILAZON


Après le p’tit dèj, direction la frontière, à pied. Là, nous, nous demandons si nous allons passer car tous portent des masques, sauf nous. Mais ça passe, les douaniers sont sympa, notre petite famille les fait bien rire, surtout Malou qui une fois de plus ne passe pas inaperçue, une blondinette parmi les indiens de l’Altiplano. Ils la surnomment souvent la linda ou la muneca (la belle, la poupée). Ouf nous voilà en Bolivie, sans problème administratif. Nous y passons la nuit, le train pour rejoindre Uyuni ne part que le lendemain, Pendant ce creux, les garçons ont testé le peluqueria , petite coupe à 8 bolivianos, soit 80 centimes d’Euro. Hélas plus de place pour Uyuni, changement de programme, petit tour à Tupiza.

YAVI 3415m. alt et LA QUIACA


Petite pause à Yavi, village désert, occasion d’une belle randonnée, malgré la difficulté de respirer, même sur le plat. Mais le froid de l’hospenjaje où nous dormions, nous a incité à visiter d’autres contrés. Une petite nuit à la Quiaca à la frontière Bolivienne histoire de profiter du chauffage, faire une lessive, se laver et profiter des cyber café pour donner des nouvelles. C’est une petite ville très dynamique. A la gare routière ça grouille de partout, avec notamment de belles boliviennes avec leurs grandes nattes, leur chapeau melon, leurs jupes colorées, et leur baluchon pour transporter bébés ou toutes sortes de marchandises made in China. Ouf la frontière est ouverte, hier ce n’était pas le cas.

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jeudi 9 juillet 2009

TILCARA 2465m. alt.


Dans une région semi aride, il faut comprendre venteuse et très poussiéreuse, nos pantalons tiennent tout seul et nos cheveux sont de paille, nos gorges sèches et les lèvres commencent à gercer. L’altitude lors de petites randos se fait sentir, nous nous trainons dans les montées surtout avec un monocycle à pousser. Par contre Charlie nous attend dans les descentes!
Côté gustatif, malgré le peu de choix au niveau des plats chauds (beaucoup de pizza avec des pates épaisses excellentes, des étouffés de viande, des empanadas et des frites ou du riz, on nous propose rarement des légumes), on goute de bonnes petites choses, pommes de terre andines de toutes les couleurs, figues ramassées sur les cactus, galettes…. J’ai par contre gouté mon premier maté, c’est assez épouvantable ; très vert et très fort. Aussi le vin rouge Argentin nous plait bien à tous les deux : très fruité.
Les connections internet deviennent plus rares et les ordi rament, les nouvelles vont devenir plus épisodiques et plus sommaires. Nous essayeront de laisser au moins un petit mot par semaine et cela sans doute durant toute notre traversé de l’altiplano bolivien, en gros pour le mois à venir. Alors on espère à très bientôt ! tchao

Pumamarca 2192m.alt.



d'autres photos sur picasa(désolée cela prend beaucoup de temps pour les transférer toutes sur le web) à la prochaine connection j'essaierai de mettre en ligne les autres

L’Argentine est un pays assez facile pour débuter notre périple. Nous commençons à entendre l’espagnol après 10h de cours à Salta, mais le parler reste une autre aventure. Cependant, nous nous déplaçons, nous mangeons et trouvons un toit pour dormir. Purmamarca marque une étape vers notre ascension pour la Bolivie, nous attaquons la Cordillière des Andes mais en zone tropicale, saison sèche, doux à chaud la journée, peu de degrés la nuit, pas de chauffage dans la chambre, couverture en Alpaga, agua caliente de 19h à 22h , à cette heure la température ambiante est de 6 à 8 °, nous hésitons à nous laver !
Paysages de montagnes rouges, bleues, vertes, violettes, oranges…, selon la minéralité, parsemées de cactus, région semi aride à aride, de sommets et de plateaux ponctués par quelques vallées un peu plus vertes le long des québradas, la pluie finirait par nous manquer !
Par contre auto-construction d’un point de vue écologique plutôt intéressantes, en fonction de la nature de la terre, briques crues, terre et paille ou briques anglaises oranges, toiture avec armature en tronc recouvertes de roseaux, isolées à l’exterieur par des galettes d’argiles, sol en béton teinté et bois de cactus pour le petit mobilier, parures sur les murs.
Hélas la grippe A se propage en Argentine, les régions ou nous sommes et celles que nous allons traverser ne semblent pas encore concernées. Nous suivons l’évolution de l’épidémie sur le site du ministère français des affaires étrangères et sommes plus concernés par la dengue au nord de l’Argentine et en Bolivie. Dans l’Altiplano peu de moustique donc peu de risque, conséquences plus directes : peut-être fermeture des frontières ou période de quarantaine. Pour finir sur une touche plus anecdotique, première Severinade, au resto nous nous apercevons que nous n’avons pas d’argent, j’y retourne à plusieurs quadra de là, la porte de la chambre avait une serrure fragile, elle ne l’est plus, l’ayant fermée, elle est bloquée. Petit moment de solitude pour Sonia ou les plats arrivaient sur la table et moi devant cette porte close. Heureusement pour nous il existait une seconde porte coincée entre d’un côté congélateurs et de l’autre nos bagages. Finalité de l’histoire j’ai mangé froid !

Sev

lundi 29 juin 2009

Destination Purmamarca



Nous partons le 30 juin pour ce petit village au pied de la montagne aux sept couleurs sur le chemin de la Bolivie. Nous ne savons pas si nous aurons une connection internet car nous chercherons un endroit ou dormir sur place. Nous y resterons sans doute une semaine ou deux. Ensuite c'est la Bolivie, bien moins développée que l'Argentine, donc je ne sais pas quand nous pourrons vous donner des nouvelles.....dès que nous le pourrons. En attendant voici quelques photos de Salta. L'apprentissage de la langue n'est franchement pas facile, surtout que cela diffère quand même de la méthode assimil. Ici le "ll" se prononce che, usted est remplacé par vos qui a sa propre conjugaison, le v se prononce v, les prononciations sont communes pour l'Argentine, l'Uruguay et le Paraguay qui diffère de l'Equateur, du pérou et de la Bolivie ...... simple non!, Bon on va s'y faire.
Petite balade dans la quebrada de San Lorenzo
Salta

vendredi 26 juin 2009

Bravo Aline


Il s'agit bien d'une poubelle, ici en Argentine elles sont toutes comme ça: celle ci est propre, elles débordent généralement, avec des déchets partout autour ainsi que dans la rue. Ici le tri n'est pas très répandu.