vendredi 28 mai 2010

Premières impressions du Sénégal et Foundiougne

Bain de foule en sortant de l’aéroport une préoccupation principale ne pas lâcher le caddy de bagages aux divers rabatteurs qui sont près à m’emmener au bout du pays pour presque rien. Mon nom sur une pancarte Marie Joe Sibrec, je pense donc que c’est moi, deuxième temps ou sont Sev et Sonia. Ne pas quitter l’aéroport sansAjouter une vidéo les retrouver, ouf les voilà ! Après négociation taxi, arrivée à Malika et premiers échanges et contacts autour du camembert et du saucisson. La principale perte de repère déstabilisante est par rapport à la monnaie plus que l’environnement : piste de sable, chevaux à charrettes, transports en commun très décorés et colorés, vie nocturne très animée, petites échoppes, dibiteries (viandes grillés), découverte de la gazelle bière ……
Arrivée à Foundiougne en pirogue, agréable surprise nous arrivons le WE du festival annuel. Logement chez l’habitant, une petite maison tranquille, 2 chambres à notre disposition. Première journée régates à l’heure sénégalaise annoncé à 16h départ à 18h, une foule abondante venue soutenir leurs équipes. Evidemment les noirs ont gagnés (tee-shirts) poursuivie par une soirée culturelle autour de projections de films historiques et danses sénégalaises. Le lendemain, lutte traditionnelle avec des mecs bien musclés après une série de préliminaires à grigri assez longue, à l’heure sénégalaise toujours, à la tombé de la nuit les combats commencent, donc peu de photos. La musique des tam tam, aux rythmes imprégnants et les danseurs successifs font plus le spectacle que les combats par eux-mêmes très rapides avec des règles qui restent pour moi très opaques. En route pour la suite des aventures pour l’îl de Fadiouth.
MJO

Popenguine sur la petite côte

Nous louons une agréable maison sur la plage à défaut de trouver un logement chez l’habitant. Ici on y prépare l’arrivée du plus grand pèlerinage d’Afrique. Nous partons donc avant l’arrivée des 100 000 pèlerins attendus après avoir parcouru la réserve de Bandia. Très sympa cette balade à travers la Savane arbustive et ses animaux. Les rhinos étaient vraiment impressionnants et la grâce des girafes a un peu trop fait marcher la gâchette de mon Sony qui depuis est HS. Je laisse maintenant la plume à Marie Jo pour ses premières impressions Sénégalaises.

Malika : bienvenue Marie Jo !

Nous faisons la route avec Kim et Soule Man jusqu'à Malika, en périphérie de Dakar, où nous sommes accueillis dans leur famille pour attendre l'arrivée de Marie Jo (copine de Saint Brice). Arrivés avec 1h30 de retard à l’aéroport, histoire que Marie Jo s’imprègne bien de la réalité locale, face à cette foule oppressante de rabatteurs, nous l’accueillons pour ensuite retourner à Malika dans la maison de Maya. Nous partageons un pique nique Franco Sénégalais, merci MJO pour le camembert et le saucisson ! Les enfants découvrent avec plaisir les cadeaux des p’tits copains de St Brice, bravo pour la photo dans le parc, nous avons bien rigolés avec ces coupes de jeunes ados et pas facile de reconnaître tout le monde. Nous restons 4 jours sur place et découvrons le lac rose qui ne l’était pas vraiment avec ce ciel couvert, mais très amusant de s’y baigner avec 40 % de sel on y flotte aisément. Aussi, nous partageons une journée avec Ismël et son association Renken qui aide les enfants Talibés et les familles les plus fragilisés dans l'accès aux soins etla scolarisationde. Marie Jo offre à cette occasion des tee-shirts Jonglissimo, et merci à lucie et à Li Anne pour les livres que nous leur avons remis. Puis visite incontournable sur l’île de Gorée pour la maison des esclaves qui demeure un lieu privilégié de mémoire. Nous arpentons les ruelles fleuries et nous apprécions l’ambiance d’un mariage où la danse et l’élégance ont toute leur place. Enfin il est temps d’aller découvrir le sud Sénégal.

lundi 10 mai 2010

M'Boro sur mer




Halte d'une semaine dans ce petit village de pêcheurs et de résidences secondaires inachevées le long de la plage, sur la grande côte entre Saint Louis et Dakar en attendant l'arrivée de Marie-Jo le 13 mai. Les vagues sont toujours aussi fortes, elles ont emporté le bateau de Paolo ( son cadeau d'anniversaire ) ainsi que la bague de Sev. Nous sommes accueillis chez Kim, Souley Mane, Thierno, ... et avec Sécillya nombreuses parties de cartes. Kim réside 6 mois à Nantes et le reste au Sénégal où il essaye de développer son propre maraîchage à M' Boro distant de 5km; terre fertile, jardin du Sénégal avec pour projet l'introduction de la vigne et en finalité un petit vin sénégalais, la difficulté est l'adaptation de la plante, il n'y a pas d'hiver.
En attendant, nous dégustons le vin de palme directement du producteur, ethnie Jiola de confession catholique, qui vient pour la saison, de Casamance. Process simpliciste : récolte de la sève dans des bouteilles en haut des palmiers. Le jus est ensuite fermenté et la fermentation a une durée proportionnelle à la demande, c'est à dire assez courte, vin de 2 à 3 jours. Avec un degré d'alcool certain on tangue assez vite!
Kim essaie aussi de faire de sa maison, un lieu d'accueil, hébergement ( ni eau courante ni électricité mais avec beaucoup de charme), repas, prix libre, à bon entendeur vous pouvez le contacter à l'adresse : WWW.e-mousite.com/ousmanesow et il fait vivre ainsi sa petite communauté de musiciens. Nos nuits sont bercées au rythme de leur guitares, voix et djembés.

mercredi 5 mai 2010

Saint Louis Bis

Deux petits proverbes qui nous siéent bien :
" c'est que chez vous le temps vous tue, ici on tue le temps "
" s'ils dansent pieds nus, on danse nus pieds, s'ils dansent cul nu, on danse cul nu"
donc nous prenons le temps, pour notre deuxième étape St Louisienne de tuer le temps.
St Louis, coincé entre le fleuve Sénégal et l'océan, s'y prête plutôt bien, village de pêcheurs sur la langue de Barbarie, l''île où nous logeons avec ses quartiers nord et sud, reliée par le célèbre pont Faidherbe à la nouvelle ville Sor, qui n'en finie pas de s'étendre. Les journées s'étirent entre l'école le matin, balades, baignades, jungle speed (parties très disputées avec khadija), entraînements de foot et rugby, et soirées musicales avec notamment le Mbalax très endiablé ayant pour guide Papa Laye, noctambule invétéré.
Petite devinette : Comment reconnaître un Toubab en soirée ?
Côté fringue, Pao Malou Charlie et Sonia sont fans de tissus africains, attention ça va flasher au retour!
Étape également gastronomique avec la cuisine locale ( mafé, Thian, Thiep Xap, Salada Falaya, Foutouyas, Tieboudjène...) préparée par Cumba, Khadija ou N' Gala. Et pour se désaltérer, l'incontournable bière gazelle .
Nous trouvons aussi du café local, le café touba épicé à souhait offrant un goût certain surtout au réveil. Surprise en lisant la brique de tétra pack candia, lait déshydraté reconstitué. Et le nutella local ( choco lion, choco mousse) est à base de cacahuètes, les enfants si sont accoutumés.
Charlie s'est trouvé un grand frère : Yali avec qui il passe un certain nombre d'après-midi aux entraînements de foot . Il fut aussi reporter photo exclusif de l'équipe athlétique club de Saint louis pour leur premier match sur gazon synthétique. L'herbe verte en dehors du jardin du consulat français n'existe pas. La journée commença à 11h par une séance de relaxation suivi d'un repas et convocation des grigris, bons esprits. Enfin départ pour le stade, match à 16h et retour victorieux (3-0) dans les bus collectifs au son de chants festifs et très bruyants.
Rencontre également avec l'équipe de rugby (50 gamins de 6 à 16 ans), depuis, Sev et les garçons ne loupent aucun entraînement au camp nord, terrain de sable. Beaucoup d'enthousiasme et de vivacité malgré le peu de moyen : ballons et quelques tee-shirts. Alors amis rugbymen si vous avez la possibilité de glaner maillots, shorts, chaussettes... je me chargerai avec plaisir de leur faire parvenir, merci d'avance.
Côté bobo : coup de soleil oculaire pour les enfants, désagrément de quelques jours, et Sev continue sa série, hameçon dans la main, toujours avoir une pince coupante sinon petit moment jouissif et mauvaise réception d'un ballon ovale, décollement osseux du petit doigt. Sommes enfin débarrassé des poux, il serait plus facile de compter les jours sans que les jours avec!
L'école des enfants s'achève tranquillement plus que quelques jours pour Paolo, un peu plus pour Malou, et pour Charlie nous devrions être dans les temps. Au Sénégal les enfants travaillent le matin à l'école publique et l'après midi à l'école coranique.
Deux mois sur cette côte ouest, n'est, nous l'espérons, qu'un avant goût à la découverte du continent africain.
Sommes actuellement à M'boro sur mer, pas d'eau courante ni d'électricité, mais face à la plage. Donc prochaine visite sur internet dans une semaine.