4 mois après le retour, toujours pas de contre coup.
Pas le temps. Sans doute la perspective de reprendre une exploitation : ferme avec vignes ; fruitiers et lieu d’accueil alternatif nous a fait rebondir. Il ne reste qu’à trouver le lieu en moyenne montagne. Budgétairement ça pourrait tenir la route si nous trouvons quelque chose à moins de 160 000 €. Ca existe mais dans le désert … Avec un prêt sans doute en devise, taux 2,1%, les remboursements mensuels n’excéderaient pas notre loyer de logement social actuel.
Ce rêve de sédentarisation rural pourrait paraitre contradictoire après avoir vécu une année sur les routes, nous avons seulement réfléchi à ce qui pourrait absorber toutes nos énergies en créant un lieu qui nous ressemble. Cependant, il est vrai que si la réalisation tardait trop, les perspectives des horizons lointains seraient de nouveau d’actualité. Mais repartir (satisfaction purement égoïste !) m’amène toujours aux mêmes interrogations. Qu’est ce que voyager ? La frontière entre voyage consumériste et voyage de la découverte, de la rencontre reste flou. Le volontariat même si les expériences ont été enrichissantes, pour quelles finalités ??? Énergie perdue par rapport aux forces de dévastation économiques politiques, dérive vers une sorte d’assistanat…
Pour conclure sur une note plus colorée, le voyage reste une réussite et un superbe cadeau pour les enfants. Une fois la décision prise, le reste s’enchaina. Et voyager avec des enfants se révèle plus facile qu’en solo, mais cependant moins aventureux, quoique ?
Je resterai sur les citations de Stevenson : Je ne voyage pas pour aller quelque part mais pour voyager. L’essentiel est de bouger, d’éprouver d’un peu plus près les nécessités et les aléas de la vie. Et celle de St Exupery : Faites que le rêve dévore votre vie afin que la vie ne dévore pas vos rêves.
Merci pour votre soutien et pour tous vos courriers qui reçus à quelques milliers de kilomètres nous ont été droit au cœur.
Sev
désolée, les enfants n'ont pas envie de faire un petit récap comme je l'avais prévu. Ils ont très vite repris leur petite vie Haut Savoyarde et ont déjà hâte de vivre leurs prochaines aventures fermières. En attendant nous essayons de suivre assidûment nos cours d'espagnol et les enfants attendent avec impatience l'ouverture de la station, Bernex a revêtu son blanc manteau d'hiver.
FIN
jeudi 25 novembre 2010
jeudi 19 août 2010
371 jours de voyage
Un mois et demi de visites chez les amis et la famille, nous ont maintes fois donné l'occasion de raconter le voyage et ses anecdotes, mais il reste toujours difficile de le résumer en quelques mots, voici toutefois une tentative de conclusion. La mienne d'une part, celle de Sev et celle des enfants devrait suivre.
Rêve 3
Malgré les difficultés du retour, si l'opportunité revenait à se présenter il est évident que je repartirais sans hésiter. D'ailleurs même si elle ne se présente pas je rêve toujours de parcourir le nord de l'Inde le Népal le Tibet, crapahuter sur la grande muraille de chine.....et comme il vaut mieux vivre ses rêves que de rêver toute sa vie ……... Et puis notre premier rêve vient de se réaliser, le deuxième est en pleine réflexion et comme il n’y a jamais 2 sans 3 je garde espoir pour l’Asie.
Rêve 2
M’en suis-je retourné plein d’usage et raison, peut ‘être un peu, en tout cas avec des nouvelles envies et beaucoup plus de relativité sur le sens de la vie. Ce voyage ne fut tout de même pas aussi tumultueux que les aventures d’Ulysse, malgré notre faible ruse, il a été assez facile de surmonter les petites embuches si rares fussent elles.
Avec une envie toujours aussi croissante de prendre le temps, de vivre mieux avec son environnement et d’ouvrir toujours vers de nouvelles rencontres ce voyage aura confirmé notre envie d’avoir une ferme. Je crois que l’aventure chez Chris et Alex en Argentine nous aura convaincu. En vrac voici les idées qui me passent par la tête :
- ferme de découverte - ferme pédagogique - dormir à la ferme (camping, yourte, tipi, cabane dans les arbres …) – accueil de volontaires internationaux - Gouters, apéritifs à la ferme - Animations ponctuelles (chasse aux œufs, organisation d’anniversaires, fête du soleil, de la nature …, semaine du goût ….) – apiculture – viticulture – permaculture et élevage en autosuffisance – éco construction ……….
Nous espérons trouver un petit coin de paradis l’été prochain pour construire ce nouveau projet professionnel et tenter de mener à bien cette nouvelle vie.
Rêve1
Le voyage reste une réussite et un superbe cadeau pour les enfants qui ont eu de grandes libertés surtout en Amazonie. Braver les interdits de la France c’était plutôt drôle (être toujours plus de 5 dans une voiture, ne jamais s’attacher, monter sur des camions, faire du stop, manger par terre avec ses doigts …..)
Riche de cette expérience j'apporterai tout de même quelques modifs. Le plus difficile à gérer fut l'école des enfants, nous avons sans doute un peu trop bougé et parcouru de pays. Aussi la confusion des rôles parents enseignants était parfois difficile à gérer et a nécessité beaucoup d'énergie. Je pense qu'il faut se poser d'avantage pour que cela paraisse moins lourd et s'étale davantage dans le temps, j'imagine bien 3 à 4 mois au même endroit et pouvoir aussi s'engager sur des actions de solidarités plus longues. Ces dernières nous ont vraiment satisfaites et nous auront permis de faire de chouettes rencontres, d’avoir de nouveaux amis, de découvrir et mieux comprendre le fonctionnement du pays, d’apprendre de nouvelles techniques, de nouvelles recettes et de mettre davantage en pratique notre espagnol. Le voyage nous aura ainsi permis d’avoir un niveau presque correct en castillan, de nous replonger dans l’Anglais et m’aura redonné l’envie d’enseigner. Il nous aura aussi permis de mieux se connaître, et de tisser des liens familiaux sans doute plus forts grâce à se partage de projet chargée de souvenirs et d’anecdotes. Les enfants s’en sortent un peu plus grandies mais avec aussi un caractère plus affirmé. Malou a pris en assurance, aussi bien en relationnel que dans l’eau, Paolo en paquets de nerf et Charlie aurait tendance à se calmer un peu. Ils sont prêts pour d’autres aventures mais pas tout de suite. Malou souhaite parcourir la Chine avec Li-Anne, Charlie Cuba avec son pot Mario et Paolo n’ importe où avec qui veut.
Je me serais aussi bien amusé à entretenir le blog, au fait le film mystère : se sont des grenouilles, en Amazonie quand il pleut à la tombée de la nuit, elles chantent jusqu’au lever du jour.
Aussi pour le prochain il nous faudra davantage préparer le retour et se mettre au clair avec l’administration française car les familles sans ressource ne rentrent dans aucune case et il est tout bonnement impossible de s’inscrire quelque part sans être inscrit à pôle emploi, même si on ne cherche pas de travail, c’est quand même un comble on ne comprend toujours pas cette logique.
Enfin… nous revoilà maintenant « normaux français » après cette galère administrative et matériel nous voilà enfin depuis le 11 septembre dans un logement et inscrits comme tous « bons citoyens » aux institutions qui nous « régissent ». Le train train reprend sa course folle : école pour les enfants et activités à droite à gauche, boulot pour Sev en Suisse, engagements associatifs divers, aide par ci par là, et quand il me reste un peu de temps démarche pour notre projet de création ou de reprise d’exploitation agricole et viticole. Très boosté par tout ça, nous n’avons pas pour le moment le blues du retour.
Rêve 3
Malgré les difficultés du retour, si l'opportunité revenait à se présenter il est évident que je repartirais sans hésiter. D'ailleurs même si elle ne se présente pas je rêve toujours de parcourir le nord de l'Inde le Népal le Tibet, crapahuter sur la grande muraille de chine.....et comme il vaut mieux vivre ses rêves que de rêver toute sa vie ……... Et puis notre premier rêve vient de se réaliser, le deuxième est en pleine réflexion et comme il n’y a jamais 2 sans 3 je garde espoir pour l’Asie.
Rêve 2
M’en suis-je retourné plein d’usage et raison, peut ‘être un peu, en tout cas avec des nouvelles envies et beaucoup plus de relativité sur le sens de la vie. Ce voyage ne fut tout de même pas aussi tumultueux que les aventures d’Ulysse, malgré notre faible ruse, il a été assez facile de surmonter les petites embuches si rares fussent elles.
Avec une envie toujours aussi croissante de prendre le temps, de vivre mieux avec son environnement et d’ouvrir toujours vers de nouvelles rencontres ce voyage aura confirmé notre envie d’avoir une ferme. Je crois que l’aventure chez Chris et Alex en Argentine nous aura convaincu. En vrac voici les idées qui me passent par la tête :
- ferme de découverte - ferme pédagogique - dormir à la ferme (camping, yourte, tipi, cabane dans les arbres …) – accueil de volontaires internationaux - Gouters, apéritifs à la ferme - Animations ponctuelles (chasse aux œufs, organisation d’anniversaires, fête du soleil, de la nature …, semaine du goût ….) – apiculture – viticulture – permaculture et élevage en autosuffisance – éco construction ……….
Nous espérons trouver un petit coin de paradis l’été prochain pour construire ce nouveau projet professionnel et tenter de mener à bien cette nouvelle vie.
Rêve1
Le voyage reste une réussite et un superbe cadeau pour les enfants qui ont eu de grandes libertés surtout en Amazonie. Braver les interdits de la France c’était plutôt drôle (être toujours plus de 5 dans une voiture, ne jamais s’attacher, monter sur des camions, faire du stop, manger par terre avec ses doigts …..)
Riche de cette expérience j'apporterai tout de même quelques modifs. Le plus difficile à gérer fut l'école des enfants, nous avons sans doute un peu trop bougé et parcouru de pays. Aussi la confusion des rôles parents enseignants était parfois difficile à gérer et a nécessité beaucoup d'énergie. Je pense qu'il faut se poser d'avantage pour que cela paraisse moins lourd et s'étale davantage dans le temps, j'imagine bien 3 à 4 mois au même endroit et pouvoir aussi s'engager sur des actions de solidarités plus longues. Ces dernières nous ont vraiment satisfaites et nous auront permis de faire de chouettes rencontres, d’avoir de nouveaux amis, de découvrir et mieux comprendre le fonctionnement du pays, d’apprendre de nouvelles techniques, de nouvelles recettes et de mettre davantage en pratique notre espagnol. Le voyage nous aura ainsi permis d’avoir un niveau presque correct en castillan, de nous replonger dans l’Anglais et m’aura redonné l’envie d’enseigner. Il nous aura aussi permis de mieux se connaître, et de tisser des liens familiaux sans doute plus forts grâce à se partage de projet chargée de souvenirs et d’anecdotes. Les enfants s’en sortent un peu plus grandies mais avec aussi un caractère plus affirmé. Malou a pris en assurance, aussi bien en relationnel que dans l’eau, Paolo en paquets de nerf et Charlie aurait tendance à se calmer un peu. Ils sont prêts pour d’autres aventures mais pas tout de suite. Malou souhaite parcourir la Chine avec Li-Anne, Charlie Cuba avec son pot Mario et Paolo n’ importe où avec qui veut.
Je me serais aussi bien amusé à entretenir le blog, au fait le film mystère : se sont des grenouilles, en Amazonie quand il pleut à la tombée de la nuit, elles chantent jusqu’au lever du jour.
Aussi pour le prochain il nous faudra davantage préparer le retour et se mettre au clair avec l’administration française car les familles sans ressource ne rentrent dans aucune case et il est tout bonnement impossible de s’inscrire quelque part sans être inscrit à pôle emploi, même si on ne cherche pas de travail, c’est quand même un comble on ne comprend toujours pas cette logique.
Enfin… nous revoilà maintenant « normaux français » après cette galère administrative et matériel nous voilà enfin depuis le 11 septembre dans un logement et inscrits comme tous « bons citoyens » aux institutions qui nous « régissent ». Le train train reprend sa course folle : école pour les enfants et activités à droite à gauche, boulot pour Sev en Suisse, engagements associatifs divers, aide par ci par là, et quand il me reste un peu de temps démarche pour notre projet de création ou de reprise d’exploitation agricole et viticole. Très boosté par tout ça, nous n’avons pas pour le moment le blues du retour.
samedi 17 juillet 2010
De retour
Au fait ..... nous sommes bien rentrés !
Après un petit séjour dans les pré-alpes, nous sommes sur la route entre Bretagne et Moselle pour profiter des amis et de la famille. Retour dans nos montagnes mi août pour trouver un toit, préparer la rentrée.....
Promis nous mettrons nos conclusions de cette belle aventure d'ici quelques semaines.
vendredi 18 juin 2010
Des cascades d'Iguazu (18 juin 2009) aux cascades d'Ouzoud
Après quelques jours de repos à Essaouira, petit passage à Marrakech et direction les cascades d'Ouzoud. Une fois les gargotes à souvenir contournées, lieu paradisiaque pour finir notre périple. Nous sommes passés à côté du Maroc à l'aller, les conditions météo (pluie, pluie...) nous ont cantonnés aux villes impériales, Fes, Meknes, ... Ici dans l'Atlas nous retrouvons les montagnes et aux travers de quelques randos nous traverçons des paysages dans les plus beaux de notre voyage. Sur les hauteurs, vergers d'oliviers, terre rouge et au fond des gorges, végétation luxuriante, figuiers, palétuviers en fleurs, maraîchage en terrasse et décor grandiose sculpté par l'oued. Le petit plus aussi, ce sont les singes magots qui vivent en liberté.
Côté anecdotes :
- nous sommes à court de papier WC après en avoir eu à profusion à notre départ du Sénégal, Ismaël a confondu 12 rouleaux avec 12 paquets de 4 soit 48 rouleaux, impossible que tout tienne dans les bagages , nous en avons fait commerce.
- aussi au Maroc tout se troque, et très bonne cote pour les sacs Quechua.
- pour nos deux derniers jours au maroc, c'est facile avec les fringues jetables, cela libère au moins de la place dans les sacs à dos !
Voilà nous quittons notre tente Berbère, direction Casablanca, médina trés populaire et accueillante, Charlie a son café pour visionner seul la coupe du monde, le patron le prend sous son aile.
Demain, nous reprenons l'avion du retour... avec plaisir et nostalgie mélangés.
Côté anecdotes :
- nous sommes à court de papier WC après en avoir eu à profusion à notre départ du Sénégal, Ismaël a confondu 12 rouleaux avec 12 paquets de 4 soit 48 rouleaux, impossible que tout tienne dans les bagages , nous en avons fait commerce.
- aussi au Maroc tout se troque, et très bonne cote pour les sacs Quechua.
- pour nos deux derniers jours au maroc, c'est facile avec les fringues jetables, cela libère au moins de la place dans les sacs à dos !
Voilà nous quittons notre tente Berbère, direction Casablanca, médina trés populaire et accueillante, Charlie a son café pour visionner seul la coupe du monde, le patron le prend sous son aile.
Demain, nous reprenons l'avion du retour... avec plaisir et nostalgie mélangés.
lundi 7 juin 2010
Ascension de Dakar à Essaouira : multi transports !
Une fois l’envol de MJO nous voilà repartis sur les routes de Saint Louis en grand car 50 places (impressionnant, on s’entasse sur des rangées de 6 sièges). Nous passons une nuit chez N’Gala et revoyons l’entraineur de Rugby pour lui remettre quelques tee-shirt (merci MJO) et envisager un partenariat pour aider le club. Puis nous traçons en mini car 20 places jusqu’à la frontière. Le départ fut assez difficile à la gare routière, nous sommes descendus à plusieurs reprises pour récupérer nos bagages sur le toit afin de changer de transport, il a fallu que je me fâche pour enfin partir après 1h30 d’attente (ça a bien fait rire les enfants de m’entendre hurler sur le toit face à une foule de rabatteurs et chauffeurs ébahis). Arrivés à Rosso nous montons dans le pire taxi qu’on ait fait pour rejoindre l’embarcadère, même une fourrière n’en voudrait pas, je me demande comment ça peut rouler ces tas de tôle aux roues de travers. Et puis c’est la foire d’empoigne, on nous prend nos bagages de force, il a fallu montrer les dents pour les récupérer. Bref nous voilà dans une pirogue car évidemment nous avons loupé le bac. Nous y rencontrons Jean Louis, un prêtre français qui remonte jusqu’à Nouakchott. Nous ferons route ensemble en 4x4 (même à 5 sur la banquette arrière c’est très confortable) après être passé à la paroisse de Rosso prendre un de ses collègues, une équipe très accueillante. Arrivés sur la capitale Mauritaniènne, nous logeons dans l’agréable auberge Menata sous une grande tente. Nous filons le lendemain matin sur le marché marocain pour tenter de trouver un routier sympa pour le Maroc. 1h plus tard nous montons dans deux camions 36 tonnes pour aller jusqu’à Dakhla (sud maroc). Le trajet n’a jamais été aussi confortable, bien mieux qu’un taxi brousse ou qu’un car, avec une vue imprenable sur le paysage saharien. Nous mangeons et dormons dans les camions, Sev avec Charlie et Abla et les deux petits avec moi et les deux autres chauffeurs Assan et Aziz. Ils sont vraiment très sympas et prennent grand soin des enfants qui se donnent à cœur joie sur la banquette de la couchette. Nous sommes tous ravis d’avoir fait ce « petit » bout de route ensemble, environ 1000Km en 27h. Une solution très accessible et pratique pour tout voyageur qui veut traverser le désert. A dakhla, tous les bus sont complets, ne nous laissant pas d’autre choix que d’y passer une nuit. Le lendemain nous loupons le bus pour Essaouira, après avoir vérifié à plusieurs reprises ma montre, il y a tout de même une heure de décalage ! Heureusement un deuxième arrêt à l’autre bout de la ville nous permet d’embarquer de justesse. 24h de car plutôt confortable qui nous change des transports sénégalais. Nous voilà arrivés à Essaouira pour se reposer de cette folle traversée.
mardi 1 juin 2010
Joal Fadiouth
A 120 km de Dakar , le village de Joal, relié par une passerelle en bois à l’île de Fadiouth, marque l’extrémité sud de la petite côte.
Nous débarquons sur cette toute petite île bâtie sur des coquillages que les habitants des premiers siècles ont constitué pour maintenir l’île à flot. Plus de 2 m de coquillages garnissent les sols, composés essentiellement de coques, huitres et de bernard-l’hermite. Le village est une société traditionnelle en miniature divisé en 6 quartiers et placée sous l’autorité d’un chef de village élu. Elle possède des lieux de réunion : une maison à palabres par quartier où se prennent les décisions importantes. Les petites ruelles labyrinthiques animées de l’île où gambadent quelques cochons( ici 90% de catholiques), abritent des commerces aux noms amusants : Auchan, galeries Lafayette, Samaritaine, Leroy Merlin, Lidl ……. Donc beaucoup de charme ici où la vie est rythmée par la pêche aux poissons et coquillages divers, notamment celle des coques ramassés chaque jour par les femmes à marée basse.
Une balade en pirogue nous permet de découvrir les bolongs de palétuviers (mangrove) où s’accrochent les huîtres qui sont ensuite déplacés dans les parcs plus traditionnels. L’autre curiosité de Fadiouth, ce sont les greniers à mil, ces garde-manger perchés sur pilotis, à l’origine ce système devait protéger les récoltes contre les incendies et les rats.
Enfin Sev se distinguera encore lors de notre première balade en glissant sur une pierre il se fêle une côte et se blesse la main qui occasionnera trois points de suture. Merci Marie Jo d’avoir insisté lors de notre passage devant le centre de soin, la couture fut douloureuse, à l’Africaine, l’hameçon de Podor c’était rien à côté de cela ! Bon ce qui est plus difficile maintenant c’est la côte qui empêche Sev de faire le moindre effort. Depuis il se dope aux anti inflammatoires pour réussir à porter un peu les bagages. Enfin le séjour de Marijo se termine, nous dégustons avant notre départ de l’île les coques et les délicieuses huîtres. Retour à Malika et départ de Marie Jo, bon voyage vers la France ! En ce qui nous concernent, nous remontons tranquille, une nuit à Saint Louis, puis traversée de la Mauritanie avant le 3 juin, date ultime de nos visas. Ensuite nous attendrons tranquillement aux cascades d’Ouzoud au Maroc, le 17 juin pour reprendre notre avion. Les petits sont en vacances et Charlie ne devrait plus tarder. Bonne fête à toutes les mamans.
Nous débarquons sur cette toute petite île bâtie sur des coquillages que les habitants des premiers siècles ont constitué pour maintenir l’île à flot. Plus de 2 m de coquillages garnissent les sols, composés essentiellement de coques, huitres et de bernard-l’hermite. Le village est une société traditionnelle en miniature divisé en 6 quartiers et placée sous l’autorité d’un chef de village élu. Elle possède des lieux de réunion : une maison à palabres par quartier où se prennent les décisions importantes. Les petites ruelles labyrinthiques animées de l’île où gambadent quelques cochons( ici 90% de catholiques), abritent des commerces aux noms amusants : Auchan, galeries Lafayette, Samaritaine, Leroy Merlin, Lidl ……. Donc beaucoup de charme ici où la vie est rythmée par la pêche aux poissons et coquillages divers, notamment celle des coques ramassés chaque jour par les femmes à marée basse.
Une balade en pirogue nous permet de découvrir les bolongs de palétuviers (mangrove) où s’accrochent les huîtres qui sont ensuite déplacés dans les parcs plus traditionnels. L’autre curiosité de Fadiouth, ce sont les greniers à mil, ces garde-manger perchés sur pilotis, à l’origine ce système devait protéger les récoltes contre les incendies et les rats.
Enfin Sev se distinguera encore lors de notre première balade en glissant sur une pierre il se fêle une côte et se blesse la main qui occasionnera trois points de suture. Merci Marie Jo d’avoir insisté lors de notre passage devant le centre de soin, la couture fut douloureuse, à l’Africaine, l’hameçon de Podor c’était rien à côté de cela ! Bon ce qui est plus difficile maintenant c’est la côte qui empêche Sev de faire le moindre effort. Depuis il se dope aux anti inflammatoires pour réussir à porter un peu les bagages. Enfin le séjour de Marijo se termine, nous dégustons avant notre départ de l’île les coques et les délicieuses huîtres. Retour à Malika et départ de Marie Jo, bon voyage vers la France ! En ce qui nous concernent, nous remontons tranquille, une nuit à Saint Louis, puis traversée de la Mauritanie avant le 3 juin, date ultime de nos visas. Ensuite nous attendrons tranquillement aux cascades d’Ouzoud au Maroc, le 17 juin pour reprendre notre avion. Les petits sont en vacances et Charlie ne devrait plus tarder. Bonne fête à toutes les mamans.
(attention, je ne sais pourquoi mais les photos de Joal se trouvent tout en bas dans la galerie, elles seront sans doute les dernières du voyage, le zoom de l'appareil est bloqué)
vendredi 28 mai 2010
Premières impressions du Sénégal et Foundiougne
Bain de foule en sortant de l’aéroport une préoccupation principale ne pas lâcher le caddy de bagages aux divers rabatteurs qui sont près à m’emmener au bout du pays pour presque rien. Mon nom sur une pancarte Marie Joe Sibrec, je pense donc que c’est moi, deuxième temps ou sont Sev et Sonia. Ne pas quitter l’aéroport sans les retrouver, ouf les voilà ! Après négociation taxi, arrivée à Malika et premiers échanges et contacts autour du camembert et du saucisson. La principale perte de repère déstabilisante est par rapport à la monnaie plus que l’environnement : piste de sable, chevaux à charrettes, transports en commun très décorés et colorés, vie nocturne très animée, petites échoppes, dibiteries (viandes grillés), découverte de la gazelle bière ……
Arrivée à Foundiougne en pirogue, agréable surprise nous arrivons le WE du festival annuel. Logement chez l’habitant, une petite maison tranquille, 2 chambres à notre disposition. Première journée régates à l’heure sénégalaise annoncé à 16h départ à 18h, une foule abondante venue soutenir leurs équipes. Evidemment les noirs ont gagnés (tee-shirts) poursuivie par une soirée culturelle autour de projections de films historiques et danses sénégalaises. Le lendemain, lutte traditionnelle avec des mecs bien musclés après une série de préliminaires à grigri assez longue, à l’heure sénégalaise toujours, à la tombé de la nuit les combats commencent, donc peu de photos. La musique des tam tam, aux rythmes imprégnants et les danseurs successifs font plus le spectacle que les combats par eux-mêmes très rapides avec des règles qui restent pour moi très opaques. En route pour la suite des aventures pour l’îl de Fadiouth.
MJO
Arrivée à Foundiougne en pirogue, agréable surprise nous arrivons le WE du festival annuel. Logement chez l’habitant, une petite maison tranquille, 2 chambres à notre disposition. Première journée régates à l’heure sénégalaise annoncé à 16h départ à 18h, une foule abondante venue soutenir leurs équipes. Evidemment les noirs ont gagnés (tee-shirts) poursuivie par une soirée culturelle autour de projections de films historiques et danses sénégalaises. Le lendemain, lutte traditionnelle avec des mecs bien musclés après une série de préliminaires à grigri assez longue, à l’heure sénégalaise toujours, à la tombé de la nuit les combats commencent, donc peu de photos. La musique des tam tam, aux rythmes imprégnants et les danseurs successifs font plus le spectacle que les combats par eux-mêmes très rapides avec des règles qui restent pour moi très opaques. En route pour la suite des aventures pour l’îl de Fadiouth.
MJO
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