lundi 7 juin 2010

Ascension de Dakar à Essaouira : multi transports !

Une fois l’envol de MJO nous voilà repartis sur les routes de Saint Louis en grand car 50 places (impressionnant, on s’entasse sur des rangées de 6 sièges). Nous passons une nuit chez N’Gala et revoyons l’entraineur de Rugby pour lui remettre quelques tee-shirt (merci MJO) et envisager un partenariat pour aider le club. Puis nous traçons en mini car 20 places jusqu’à la frontière. Le départ fut assez difficile à la gare routière, nous sommes descendus à plusieurs reprises pour récupérer nos bagages sur le toit afin de changer de transport, il a fallu que je me fâche pour enfin partir après 1h30 d’attente (ça a bien fait rire les enfants de m’entendre hurler sur le toit face à une foule de rabatteurs et chauffeurs ébahis). Arrivés à Rosso nous montons dans le pire taxi qu’on ait fait pour rejoindre l’embarcadère, même une fourrière n’en voudrait pas, je me demande comment ça peut rouler ces tas de tôle aux roues de travers. Et puis c’est la foire d’empoigne, on nous prend nos bagages de force, il a fallu montrer les dents pour les récupérer. Bref nous voilà dans une pirogue car évidemment nous avons loupé le bac. Nous y rencontrons Jean Louis, un prêtre français qui remonte jusqu’à Nouakchott. Nous ferons route ensemble en 4x4 (même à 5 sur la banquette arrière c’est très confortable) après être passé à la paroisse de Rosso prendre un de ses collègues, une équipe très accueillante. Arrivés sur la capitale Mauritaniènne, nous logeons dans l’agréable auberge Menata sous une grande tente. Nous filons le lendemain matin sur le marché marocain pour tenter de trouver un routier sympa pour le Maroc. 1h plus tard nous montons dans deux camions 36 tonnes pour aller jusqu’à Dakhla (sud maroc). Le trajet n’a jamais été aussi confortable, bien mieux qu’un taxi brousse ou qu’un car, avec une vue imprenable sur le paysage saharien. Nous mangeons et dormons dans les camions, Sev avec Charlie et Abla et les deux petits avec moi et les deux autres chauffeurs Assan et Aziz. Ils sont vraiment très sympas et prennent grand soin des enfants qui se donnent à cœur joie sur la banquette de la couchette. Nous sommes tous ravis d’avoir fait ce « petit » bout de route ensemble, environ 1000Km en 27h. Une solution très accessible et pratique pour tout voyageur qui veut traverser le désert. A dakhla, tous les bus sont complets, ne nous laissant pas d’autre choix que d’y passer une nuit. Le lendemain nous loupons le bus pour Essaouira, après avoir vérifié à plusieurs reprises ma montre, il y a tout de même une heure de décalage ! Heureusement un deuxième arrêt à l’autre bout de la ville nous permet d’embarquer de justesse. 24h de car plutôt confortable qui nous change des transports sénégalais. Nous voilà arrivés à Essaouira pour se reposer de cette folle traversée.

1 commentaire:

aline,manu,claire,louis a dit…

EUH vous faites vos "bagages" !!!! pour rentrer vers nous .... fini le vagabondage ....
gros bisous
les pihet's