vendredi 27 novembre 2009

Puerto Lopez


Texte original :
On a fait un tour de bateau. Nous avons vu les oiseaux aux pates bleues, après nous avons pêché, Paolo a eu une morène, papa et maman des poissons à points noirs et Charlie un poisson rouge. ON a fait ,du snorking :nous nageons avec des masques, des tubas et des palmes pour voir des poissons et des coraux. Moi aussi, je n' ai pas eu peur. Du bateau on a nagé pour aller a la plage, avant on a mangé les poissons en ceviche cuit au citron que Wilson Churchill, nous a préparé. Et, nous sommes rentrés à l-hôtel. A Puerto Lopez, on se baigne tous les jours, il y avait de grosses vagues. Quand il y avait la vague qui m'arrivait dessus,elle m'emportait, je n'avais pas pied et je n'avais pas peur.
Malou

A Campo Cacha les dernier jours j'ai été péché avec cristian, wimper et d'autre copain on est allé pêcher avec des lunettes et un arpon : on a commencer par traverser le rio à la nage après on arrive sur un tas de bois ils me dissent es la
casa del boa mais il sort que quand il y a beaucoup d'eau. On met les lunettes
et onplonge dans le tas de bois : il y a un gros poissons mais pas possible de le pêcher au arpon mais on a quand même eu trois poisson et un crabe ( le crabe est excellent ). Après c'est Quito une capitale quoi mais enfin mon cadeau d'anniversaire ( un livre pour aprendre a dessiner les mangas ). Et après puerto lopez un village de pêcheur. Le matin les cours et l'après-midi l'océan pacifique
même q'un jours on a fait un tours de bateau super coool avec Winston Churchill
on par du port a 10h on fait de la plongé c'est super beau les poissons j'ai pêcher un poisson rouge on la manger dans le cévicher il a cuit dans le citron et le poivron on a nager jusqua la plage et revenue vers 16h. Je bat presque papa au billard mais il me bat pas au combat avec les vague par ce que une fois il ma lancer pour que je prene bien la vague et elle m'est tomber sur la tête et j'ai fais des roulades dans les vague, ouïe, ouïe, ouïe !!!
Charlie

On est resté un mois à Campo Cocha. Le premier jour on est allé visiter les classes et le village. Après on a beaucoup joué au foot et un petit peu aux billes avec nos copains. Maman a fait l'école à 6 classes et papa a travaillé dans les champs et dans la forêt. Après on a fait une rando de 2 jours dans la forêt, 5 heures de marche en montées et descentes et le lendemain pareil. On s'est baigné tous les jours dans le Rio qui n'était pas profond. Dans le rio, il y a un peu de morceaux de bois. Ici, tout le monde pêche à l'arpon. Il faut une heure de bus pour aller à Tena, la ville la plus proche de Campo Cocha. Après on est allé à Quito pour voir le musée Guayasamin et la ligne de l'Equateur. Ensuite, à Puerto Lopez les vagues étaient très grosses et on plongaient dedans. On se baignait tous les jours. Maintenant nous sommes à Cusco, la ville est très belle. Nous sommes allé aux Salinas et on a voyagé en camion sur des sacs de sel. Demain, nous allons au Machu Pichu.
Paolo

Quito

Un pied dans l'hemisphère sud et l'autre dans l`hemisphère nord
Nous avons quitté Quito le 20 novembre, où nous avons particulièrement aimé le musée Guayasamin, peintre engagé décriant la misère des indiens et la violence faite aux peuples opprimés, de la guerre d'Espagne à celle du Viet Nam en passant par les dictatures sud américaines. Et petite leçon de sciences avec le musée de "la Mitad del Mundo", la ligne de l'Equateur. Elle fut découverte et symbolisée au siècle des Lumières par La Condamine et la mission géodésique qui concluat que la Terre avait une forme de pamplemousse, aplatie aux pôles et bombée sur la ligne équatoriale. De même, la première évaluation du mètre a été effectuée, distance parcourue par un pendule en une seconde sur ce lieu où les forces magnétiques s'annulent et ne reste que la gravité.
La culture Quitu-Caras,antérieur à celle des Incas, puis le GPS ont hèlas positionné la latitude 0°0'0'' à 300 m de celle calculée par La Condamine. Au musée Inti Nan, tout pile sur la Mitad del Mundo, musée ethno-scientifico-mystiquo-barré, pas la peine de dire que nous avons beaucoup aimé, nous avons pu réaliser différentes petites expériences : l'eau qui s'évacue en tourbillonnant sur la droite, sur la gauche, l'oeuf qui tient sur la tête d'un clou sans trop de difficulté...Intéret trés vif des enfants.

vendredi 6 novembre 2009

Campo Cocha

hum ... c'est bon la chair autour de la feve de cacao :
Cacaoyer
un petit copain que les enfants auraient bien voulu rapporter en France....
Voyage éprouvant pour parvenir d'Iquitos jusqu'à ce pueblo de l'Amazonie équatorienne: 3 nuits, 2 jours de bateau à 1 étage où la chaleur des moteurs ne faisait qu'accentuer les 35° permanents ; s'en suivirent 50 heures de bus. Enfin..., Campo Cocha, village kichwa et non quechua qui est le nom réservé plutot aux communautés indiennes de la sierra (l'altiplano). Le terme kichwa fait référence à la langue parlé qui trouve son origine dans l'empire Incas, et a été repris par la suite par les églises catholiques et évangéliques, comme langue d'évangélisation d'où son incroyable rayonnement dans toute l'Amérique Andine et Amazonienne. L'étendue de son influence explique qu'existe aujourd'hui de nombreux dialectes et grandes différences entre les cultures des communautes quechua. Ces différences s'expriment donc par la precision de leur origine géographique, comme ici les indiens Kichwa du Napo.
L'accueil fut très chaleureux, la casa pour nous tout seul était muy grande avec électricité, frigo et mixeur pour milk-shak y jugos de toute sorte. Pour l'eau, avec un seau, le rio n'était pas loin et les problèmes gastriques avec. Sinon, Alberto, dont le père fut un des pionniers du pueblo nous fit chaleureusement un petit historique : Campo Cocha, ancien campo d'une compagnie pétrolière longé par le rio Cocha. Il fut créer en 1968 suite au regroupement de quelques familles. L'installation de la communauté n'a pas été facile car trop proche du territoire des tribues Wuaorani qui assez hostile, jouaient facilement de la sarbacane et de la lance,avant le passages de quelques missionnaires. Outre l'évangélisation, l'église a été le premier défenseur de ces tribues primitives dont les territoires sont riches en pétrole et pauvres en droit humain. Actuellement le principal facteur de destruction de l'Amazonie Equatorienne reste de l'exploitation pétrolière. En 30 ans, elle a perdu 2 millions hectares de forêt primaire. L' ethnie, les Tetete a completement disparue, et 4 autres sont menacées et déportées.
Aussi, à Campo Cocha, la communauté sous l'impulsion de Cesar (el présidente, le maire), se bat pour préserver son environnement et sa culture en développant des projets de responsabilisation et de formation, d'écotourisme ("las cabanas Nanambiiki"), et par l'accueil de volontaires.
Et nous, dans tout ça : tous les matins, Sonia a assuré les cours d'anglais en primaire pour 6 classes, ce qui a fait bien rire Antoine. Les enfants ont poursuivi leurs cours par correspondance, Charlie a un programme plutôt dense. Et les après-midi, rio et apprentissage de la natation, ça y est Malou sait nager ! Quand à moi, ma partie volontariat consistait à me balader dans la forêt. J'étais monitoreo (si vous avez une traduction précise ...). En gros, nous avons posé des écritaux de sensibilisation à la protection du bosque et inspecté la ligne qui l'entoure. Facile sur le papier, plus douloureux à réaliser : 6 à 8 heures de marche par jour, nuit dans la forêt, rio encaissé et montée descente au plus court. Avec Bolivar, j'avais l'impression de suivre un chamois, dès que je l'approchai, en 1/4 de seconde, j' avais 30 mètres dans la vue, 6h de marche de la sorte, ça éprouve un homme. Enfin, toutes sortes de bestioles ont choisi mon corps comme terrain de jeu (moustiques, araignées, abispas, fourmis...). J'ai cependant évité de marcher au levé sur le scorpion qui titillait ma moustiquaire et également la morsure du serpent dont je tenais à pleines main la branche, sur laquelle il me défiait par ses sifflements. Si, je lâchais prise, la branche et son contenu me revenait en pleine figure. Petit moment de solitude, finalement, il s'est débiné, le lâche ! Même pas eu peur....Tout freluqué avec ses 30 cm et seulement venenoso. Mais le plus dur reste pour moi la chaleur minimum : 30 à 35 ° ....
Sinon, c'était trés,trés sympa.
La dernière sortie sur 2 jours s'est faite en famille, ryhtme un peu moins effreiné mais même sensations, pour Sonia.
L'objectif de ces sorties, entre autre de promener le gringo, est également de sensibiliser la population à la préservation de leur milieu naturel,si des familles viennent de l'autre bout du monde pour participer à ce programme de protection de la forêt, par conséquence les habitants agiront peut-être aussi pour préserver leur propre environnement.
Le bosque, la réserve, et en premier titre, terre cultivable (quelques milliers d'hectares) a été créée dans les années 80 après négociation avec le gouvernement et les Wuaorani, pour assurer un avenir aux générationx sucéssives, actuellement la quatrième. Quelques hectares (2) ont été distribués à chaque famille (60) ainsi que quelques autres réservés aux cultures communautaires de cacao, exploitation raisonnée des essences rares d'arbres et des plantes médicinales, et le reste en espace vierge et forêt primaire. Depuis 2 ans, interdiction de chasser (quand je vois, je tire et tout se mange), les animaux se multiplient, c'est également un pari sur le repeuplement générale de la forêt et le développement de l'écotourisme. Reste à solutionner le renouvellement du poisson dans le rio, ils sont petits et peu abondants, pêchés de façon traditionnelle à la ligne ou au harpon et trop souvent à la dynamite (ça facilite pas la reproduction). Aparté : les enfants sont devenus pro dans l'art de manger le poisson avec les doigts sans s'enfoncer une arette dans le palais.
Autre problème, celui des poubelles, solutionné jusqu'à lors par le ravin ou le rio, j'ai déjà vu ça quelque part...
Un peu long, mon article, et la culture du maïs à la volée, l'écobuage, la visite de la firma d'Héléna et celle de la plantation de cacao, les constructions en matériaux naturels....
Pour conclure : superbe étape à Campo Cocha et merci à eux.
Cinq mois de voyage déjà, toujours pas lacés, les enfants restent trés motivés à parcourir le Maroc et le Sénégal, Sonia rève tout de même de camembert, les ninos de jambon et de saucisson secs, et pour moi ce sera des pieds de porc panés. Le temps file, au programme: el mar en bord du Pacifique, petit passage à Cusco, récolte de fruits aux alentours de Mendoza, le Fitz Moreno (Glacier de la Patagonie) et la première boucle de notre périple sera bouclée.
N.B: Nous avons loupé Eva Morales à La Paz, mais à Tena, avons croisé Rafael Correa, el presidente del Ecuador.
Sev
Nous rencontrons quelques difficultes pour preparer la suite de nos aventures en Afrique. Si toutefois l'un d'entre vous aurais de bons tuyaux ou un peu de temps pour nous trouver un plan sympa au Senegal pour le mois de mai ???, je pense que cela pourrais nous aider. Mais nous nous remettrons aux recherches des que cela sera possible, le probleme est que nous ne savons pas quand, l'aventure continue.....