samedi 25 juillet 2009

SUCRE

Enfin on vient de trouver une connection WIFI je viens donc de transferer quelques photos dans la galerie Picasa. Sinon, nous venons de passer 4 jours à Sucre , deuxième plus grande ville de Bolivie après la Paz ; nous avons juste pris le temps de rien faire. Nous nous préparons pour un Trek de 5 jours dans les villages Jalq'a , nous allons laisser une grande partie des bagages à l'Hostel. Il n'y aura évidemment pas de connection , nous vous donnerons donc des nouvelles au retour.

mercredi 22 juillet 2009

Potosi 4090m.alt.




Petite ville charmante de plus de 100 000 habitants la plus haute du monde, ou nous attendons actuellememt notre bus pour Sucre, mais une greve des transports en commun nous occasionne une attente de 5hoo a la gare, alors nous profitons pour faire ce petit article au cyber du coin. Toujours difficile de respirer mais nous avons aime flaner dans les petites rues de potosi aux belles architectures baroques . Les quartiers ouvriers ceinturent la ville qui fut au coeur de l'enrichissement de l'Espagne coloniale. Exploité pendant 3 siècles la mine aurait produit suffisamment pour paver d'argent une route à 2 voies jusqu'à Madrid. La visite du Cerro Rico avec ses 10 000 galeries et plusieurs milliers d'entrées etait tres interessante un peu boulversante aussi de voir les conditions de vie et de travail des ouvriers, on se serait cru dans Germinal. Evidemment la demonstration de dynamite a ravi les enfants, tout comme la promenade dans les dedales de galeries.
La visite du musée couvent Santa Teresa était aussi passionnante, la severité de l'odre des carmélites à pas mal interloqué les enfants.
Nous avonc aussi particulierememt apprecies les beignets de la place centrale ainsi que les lamelles de coeur de boeuf cuites au barbecue. Tout va toujours bien pour toute la petite famille.
Pour repondre a Antoine, nous avons souvent adopte temporairememt des chiens lors de nos randonnees, cela avait un cote sympathique mais aussi assez penible quand nous croisions d'autres chiens. Il y a tellememt de chiens errants qu'il nést pas rare que quelque uns nous suivent.

mardi 21 juillet 2009

Des paysages somptueux en un temps record !




L’excursion de 4 jours s’est dans l’ensemble bien passé, même si elle n’a pas correspondu complètement à nos attentes. Nous avons donc découvert le Sud Lipez en 4x4 avec Almuerzo le guide chauffeur et Porfi la cuisinière. 1250km de pistes en traversant des rivières souvent gelées, un peu de neige et en essayant d’éviter les trop grosses pierres, avec évidemment quelques beaux ravins pour jouer avec mes nerfs. Pas mal d’animaux sauvages, des renards, des autruches, des vinucas (sorte de Lamas) des lapins chinchilas, des flamands roses et puis beaucoup des lamas d’élevage en liberté, même quelques vaches normandes et des ânes. Nous avons pu voir aussi des condors en vol, c’est immense. Côté paysage nous avons été servi : le désert de Dali est magnifique, avec l’arbre de pierre et sa montagne colorée, les volcans, les geysers, les lagunes surtout la verte où nous avons vraiment l’impression d’être sur une autre planète et puis que de points de vues. Pour finir le Salar d’Uyuni, là vraiment c’est impressionnant, l’appareil photo a fumé ! L’Hospenjaje où nous avons dormi était tout en sel, du sol au plafond. Les garçons se sont éclatés à chercher des cristaux dans des trous d’eau glacée et nous nous sommes bien amusés à faire des effets pour les photos. Nous avons même pu faire une partie de foot à 3600 m car évidemment nous étions loin d’être seul. Tous les 4x4 se suivent et s’arrêtent aux mêmes endroits. C’est aussi à celui qui arrivera en premier à l’hospenjaje pour être sur d’avoir des places. Le notre était un vrai as en ce domaine ce qui nous a quelques peu agacés. Les pauses étaient très courtes, souvent le temps d’une photo, à peine le temps de découvrir le domaine en marchant ou en escaladant ce qui nous a valu une petite querelle avec le guide.
Il craignait la conduite sous la neige, le froid des nuits et les pannes inévitables du 4x4, en ce qui nous concerne une crevaison et un problème d’injection à ce que nous avons compris. Nous étions donc toujours les premiers partis et les premiers arrivés. Nous avons même découvert les ruines de San Antonio de nuit à 6h00 du mat, ça avait l’air d’être génial cet immense village abandonné au milieu des montagnes. Et puis un petit bain d’eau chaude dans ce froid glacial c’était vraiment ressourçant, on serait bien resté plus longtemps mais…. Après le salar, visite du cimetière des trains, dommage qu’il soit au milieu d’une poubelle.
Côté hébergement, pas d’eau chaude, pas de chauffage, 4 petits lits pour nous 5, à 4300m nous avons même dormis avec les bonnets et les gants. Parfois ni eau ni électricité mais cela avait son charme ! Côté respiration pas facile à 5000m cela occasionne de bons mal de crane qu’on calme assez facilement en mâchant de la coca, les enfants s’y sont aussi bien faits.
Dans l’ensemble un peu déçu quand même par notre premier circuit beaucoup trop touristicotouristique à notre goût, mais ravis par tout ce que nous avons pu voir.
Pour se reposer de cette course folle, une petite nuit à Uyuni histoire aussi de se laver. Direction Potosi. Desolee toujours pas de wifi ici pour mettre en ligne toutes les photos

TUPIZA 2950m


Nous choisissons de ne pas faire le Machu Picchu, hors budget, et de partir plutôt 4 jours en excursion : salar de Uyuni et Sud-Lipez. Ca va être l’aventure pendant 4 jours, désert de sable ou de sel compris entre 3500 et 5000 mètres, nuits dans des hébergements sans chauffage où la température extérieure avoisine les -20°. Mais le tout avec guide et 4X4 pour aborder les 1250 km de piste.
Mais nous sommes optimistes pour le moment et agréablement surpris, les enfants s’acclimatent vraiment très bien et ne se plaignent jamais des conditions parfois précaires que nous rencontrons. Ensuite nous filerons vers Potosi où j’espère nous pourrons vous donner des nouvelles.

LA QUIACA à VILAZON


Après le p’tit dèj, direction la frontière, à pied. Là, nous, nous demandons si nous allons passer car tous portent des masques, sauf nous. Mais ça passe, les douaniers sont sympa, notre petite famille les fait bien rire, surtout Malou qui une fois de plus ne passe pas inaperçue, une blondinette parmi les indiens de l’Altiplano. Ils la surnomment souvent la linda ou la muneca (la belle, la poupée). Ouf nous voilà en Bolivie, sans problème administratif. Nous y passons la nuit, le train pour rejoindre Uyuni ne part que le lendemain, Pendant ce creux, les garçons ont testé le peluqueria , petite coupe à 8 bolivianos, soit 80 centimes d’Euro. Hélas plus de place pour Uyuni, changement de programme, petit tour à Tupiza.

YAVI 3415m. alt et LA QUIACA


Petite pause à Yavi, village désert, occasion d’une belle randonnée, malgré la difficulté de respirer, même sur le plat. Mais le froid de l’hospenjaje où nous dormions, nous a incité à visiter d’autres contrés. Une petite nuit à la Quiaca à la frontière Bolivienne histoire de profiter du chauffage, faire une lessive, se laver et profiter des cyber café pour donner des nouvelles. C’est une petite ville très dynamique. A la gare routière ça grouille de partout, avec notamment de belles boliviennes avec leurs grandes nattes, leur chapeau melon, leurs jupes colorées, et leur baluchon pour transporter bébés ou toutes sortes de marchandises made in China. Ouf la frontière est ouverte, hier ce n’était pas le cas.

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jeudi 9 juillet 2009

TILCARA 2465m. alt.


Dans une région semi aride, il faut comprendre venteuse et très poussiéreuse, nos pantalons tiennent tout seul et nos cheveux sont de paille, nos gorges sèches et les lèvres commencent à gercer. L’altitude lors de petites randos se fait sentir, nous nous trainons dans les montées surtout avec un monocycle à pousser. Par contre Charlie nous attend dans les descentes!
Côté gustatif, malgré le peu de choix au niveau des plats chauds (beaucoup de pizza avec des pates épaisses excellentes, des étouffés de viande, des empanadas et des frites ou du riz, on nous propose rarement des légumes), on goute de bonnes petites choses, pommes de terre andines de toutes les couleurs, figues ramassées sur les cactus, galettes…. J’ai par contre gouté mon premier maté, c’est assez épouvantable ; très vert et très fort. Aussi le vin rouge Argentin nous plait bien à tous les deux : très fruité.
Les connections internet deviennent plus rares et les ordi rament, les nouvelles vont devenir plus épisodiques et plus sommaires. Nous essayeront de laisser au moins un petit mot par semaine et cela sans doute durant toute notre traversé de l’altiplano bolivien, en gros pour le mois à venir. Alors on espère à très bientôt ! tchao

Pumamarca 2192m.alt.



d'autres photos sur picasa(désolée cela prend beaucoup de temps pour les transférer toutes sur le web) à la prochaine connection j'essaierai de mettre en ligne les autres

L’Argentine est un pays assez facile pour débuter notre périple. Nous commençons à entendre l’espagnol après 10h de cours à Salta, mais le parler reste une autre aventure. Cependant, nous nous déplaçons, nous mangeons et trouvons un toit pour dormir. Purmamarca marque une étape vers notre ascension pour la Bolivie, nous attaquons la Cordillière des Andes mais en zone tropicale, saison sèche, doux à chaud la journée, peu de degrés la nuit, pas de chauffage dans la chambre, couverture en Alpaga, agua caliente de 19h à 22h , à cette heure la température ambiante est de 6 à 8 °, nous hésitons à nous laver !
Paysages de montagnes rouges, bleues, vertes, violettes, oranges…, selon la minéralité, parsemées de cactus, région semi aride à aride, de sommets et de plateaux ponctués par quelques vallées un peu plus vertes le long des québradas, la pluie finirait par nous manquer !
Par contre auto-construction d’un point de vue écologique plutôt intéressantes, en fonction de la nature de la terre, briques crues, terre et paille ou briques anglaises oranges, toiture avec armature en tronc recouvertes de roseaux, isolées à l’exterieur par des galettes d’argiles, sol en béton teinté et bois de cactus pour le petit mobilier, parures sur les murs.
Hélas la grippe A se propage en Argentine, les régions ou nous sommes et celles que nous allons traverser ne semblent pas encore concernées. Nous suivons l’évolution de l’épidémie sur le site du ministère français des affaires étrangères et sommes plus concernés par la dengue au nord de l’Argentine et en Bolivie. Dans l’Altiplano peu de moustique donc peu de risque, conséquences plus directes : peut-être fermeture des frontières ou période de quarantaine. Pour finir sur une touche plus anecdotique, première Severinade, au resto nous nous apercevons que nous n’avons pas d’argent, j’y retourne à plusieurs quadra de là, la porte de la chambre avait une serrure fragile, elle ne l’est plus, l’ayant fermée, elle est bloquée. Petit moment de solitude pour Sonia ou les plats arrivaient sur la table et moi devant cette porte close. Heureusement pour nous il existait une seconde porte coincée entre d’un côté congélateurs et de l’autre nos bagages. Finalité de l’histoire j’ai mangé froid !

Sev