Après quelques jours de repos à Essaouira, petit passage à Marrakech et direction les cascades d'Ouzoud. Une fois les gargotes à souvenir contournées, lieu paradisiaque pour finir notre périple. Nous sommes passés à côté du Maroc à l'aller, les conditions météo (pluie, pluie...) nous ont cantonnés aux villes impériales, Fes, Meknes, ... Ici dans l'Atlas nous retrouvons les montagnes et aux travers de quelques randos nous traverçons des paysages dans les plus beaux de notre voyage. Sur les hauteurs, vergers d'oliviers, terre rouge et au fond des gorges, végétation luxuriante, figuiers, palétuviers en fleurs, maraîchage en terrasse et décor grandiose sculpté par l'oued. Le petit plus aussi, ce sont les singes magots qui vivent en liberté.
Côté anecdotes :
- nous sommes à court de papier WC après en avoir eu à profusion à notre départ du Sénégal, Ismaël a confondu 12 rouleaux avec 12 paquets de 4 soit 48 rouleaux, impossible que tout tienne dans les bagages , nous en avons fait commerce.
- aussi au Maroc tout se troque, et très bonne cote pour les sacs Quechua.
- pour nos deux derniers jours au maroc, c'est facile avec les fringues jetables, cela libère au moins de la place dans les sacs à dos !
Voilà nous quittons notre tente Berbère, direction Casablanca, médina trés populaire et accueillante, Charlie a son café pour visionner seul la coupe du monde, le patron le prend sous son aile.
Demain, nous reprenons l'avion du retour... avec plaisir et nostalgie mélangés.
vendredi 18 juin 2010
lundi 7 juin 2010
Ascension de Dakar à Essaouira : multi transports !
Une fois l’envol de MJO nous voilà repartis sur les routes de Saint Louis en grand car 50 places (impressionnant, on s’entasse sur des rangées de 6 sièges). Nous passons une nuit chez N’Gala et revoyons l’entraineur de Rugby pour lui remettre quelques tee-shirt (merci MJO) et envisager un partenariat pour aider le club. Puis nous traçons en mini car 20 places jusqu’à la frontière. Le départ fut assez difficile à la gare routière, nous sommes descendus à plusieurs reprises pour récupérer nos bagages sur le toit afin de changer de transport, il a fallu que je me fâche pour enfin partir après 1h30 d’attente (ça a bien fait rire les enfants de m’entendre hurler sur le toit face à une foule de rabatteurs et chauffeurs ébahis). Arrivés à Rosso nous montons dans le pire taxi qu’on ait fait pour rejoindre l’embarcadère, même une fourrière n’en voudrait pas, je me demande comment ça peut rouler ces tas de tôle aux roues de travers. Et puis c’est la foire d’empoigne, on nous prend nos bagages de force, il a fallu montrer les dents pour les récupérer. Bref nous voilà dans une pirogue car évidemment nous avons loupé le bac. Nous y rencontrons Jean Louis, un prêtre français qui remonte jusqu’à Nouakchott. Nous ferons route ensemble en 4x4 (même à 5 sur la banquette arrière c’est très confortable) après être passé à la paroisse de Rosso prendre un de ses collègues, une équipe très accueillante. Arrivés sur la capitale Mauritaniènne, nous logeons dans l’agréable auberge Menata sous une grande tente. Nous filons le lendemain matin sur le marché marocain pour tenter de trouver un routier sympa pour le Maroc. 1h plus tard nous montons dans deux camions 36 tonnes pour aller jusqu’à Dakhla (sud maroc). Le trajet n’a jamais été aussi confortable, bien mieux qu’un taxi brousse ou qu’un car, avec une vue imprenable sur le paysage saharien. Nous mangeons et dormons dans les camions, Sev avec Charlie et Abla et les deux petits avec moi et les deux autres chauffeurs Assan et Aziz. Ils sont vraiment très sympas et prennent grand soin des enfants qui se donnent à cœur joie sur la banquette de la couchette. Nous sommes tous ravis d’avoir fait ce « petit » bout de route ensemble, environ 1000Km en 27h. Une solution très accessible et pratique pour tout voyageur qui veut traverser le désert. A dakhla, tous les bus sont complets, ne nous laissant pas d’autre choix que d’y passer une nuit. Le lendemain nous loupons le bus pour Essaouira, après avoir vérifié à plusieurs reprises ma montre, il y a tout de même une heure de décalage ! Heureusement un deuxième arrêt à l’autre bout de la ville nous permet d’embarquer de justesse. 24h de car plutôt confortable qui nous change des transports sénégalais. Nous voilà arrivés à Essaouira pour se reposer de cette folle traversée.
mardi 1 juin 2010
Joal Fadiouth
A 120 km de Dakar , le village de Joal, relié par une passerelle en bois à l’île de Fadiouth, marque l’extrémité sud de la petite côte.
Nous débarquons sur cette toute petite île bâtie sur des coquillages que les habitants des premiers siècles ont constitué pour maintenir l’île à flot. Plus de 2 m de coquillages garnissent les sols, composés essentiellement de coques, huitres et de bernard-l’hermite. Le village est une société traditionnelle en miniature divisé en 6 quartiers et placée sous l’autorité d’un chef de village élu. Elle possède des lieux de réunion : une maison à palabres par quartier où se prennent les décisions importantes. Les petites ruelles labyrinthiques animées de l’île où gambadent quelques cochons( ici 90% de catholiques), abritent des commerces aux noms amusants : Auchan, galeries Lafayette, Samaritaine, Leroy Merlin, Lidl ……. Donc beaucoup de charme ici où la vie est rythmée par la pêche aux poissons et coquillages divers, notamment celle des coques ramassés chaque jour par les femmes à marée basse.
Une balade en pirogue nous permet de découvrir les bolongs de palétuviers (mangrove) où s’accrochent les huîtres qui sont ensuite déplacés dans les parcs plus traditionnels. L’autre curiosité de Fadiouth, ce sont les greniers à mil, ces garde-manger perchés sur pilotis, à l’origine ce système devait protéger les récoltes contre les incendies et les rats.
Enfin Sev se distinguera encore lors de notre première balade en glissant sur une pierre il se fêle une côte et se blesse la main qui occasionnera trois points de suture. Merci Marie Jo d’avoir insisté lors de notre passage devant le centre de soin, la couture fut douloureuse, à l’Africaine, l’hameçon de Podor c’était rien à côté de cela ! Bon ce qui est plus difficile maintenant c’est la côte qui empêche Sev de faire le moindre effort. Depuis il se dope aux anti inflammatoires pour réussir à porter un peu les bagages. Enfin le séjour de Marijo se termine, nous dégustons avant notre départ de l’île les coques et les délicieuses huîtres. Retour à Malika et départ de Marie Jo, bon voyage vers la France ! En ce qui nous concernent, nous remontons tranquille, une nuit à Saint Louis, puis traversée de la Mauritanie avant le 3 juin, date ultime de nos visas. Ensuite nous attendrons tranquillement aux cascades d’Ouzoud au Maroc, le 17 juin pour reprendre notre avion. Les petits sont en vacances et Charlie ne devrait plus tarder. Bonne fête à toutes les mamans.
Nous débarquons sur cette toute petite île bâtie sur des coquillages que les habitants des premiers siècles ont constitué pour maintenir l’île à flot. Plus de 2 m de coquillages garnissent les sols, composés essentiellement de coques, huitres et de bernard-l’hermite. Le village est une société traditionnelle en miniature divisé en 6 quartiers et placée sous l’autorité d’un chef de village élu. Elle possède des lieux de réunion : une maison à palabres par quartier où se prennent les décisions importantes. Les petites ruelles labyrinthiques animées de l’île où gambadent quelques cochons( ici 90% de catholiques), abritent des commerces aux noms amusants : Auchan, galeries Lafayette, Samaritaine, Leroy Merlin, Lidl ……. Donc beaucoup de charme ici où la vie est rythmée par la pêche aux poissons et coquillages divers, notamment celle des coques ramassés chaque jour par les femmes à marée basse.
Une balade en pirogue nous permet de découvrir les bolongs de palétuviers (mangrove) où s’accrochent les huîtres qui sont ensuite déplacés dans les parcs plus traditionnels. L’autre curiosité de Fadiouth, ce sont les greniers à mil, ces garde-manger perchés sur pilotis, à l’origine ce système devait protéger les récoltes contre les incendies et les rats.
Enfin Sev se distinguera encore lors de notre première balade en glissant sur une pierre il se fêle une côte et se blesse la main qui occasionnera trois points de suture. Merci Marie Jo d’avoir insisté lors de notre passage devant le centre de soin, la couture fut douloureuse, à l’Africaine, l’hameçon de Podor c’était rien à côté de cela ! Bon ce qui est plus difficile maintenant c’est la côte qui empêche Sev de faire le moindre effort. Depuis il se dope aux anti inflammatoires pour réussir à porter un peu les bagages. Enfin le séjour de Marijo se termine, nous dégustons avant notre départ de l’île les coques et les délicieuses huîtres. Retour à Malika et départ de Marie Jo, bon voyage vers la France ! En ce qui nous concernent, nous remontons tranquille, une nuit à Saint Louis, puis traversée de la Mauritanie avant le 3 juin, date ultime de nos visas. Ensuite nous attendrons tranquillement aux cascades d’Ouzoud au Maroc, le 17 juin pour reprendre notre avion. Les petits sont en vacances et Charlie ne devrait plus tarder. Bonne fête à toutes les mamans.
(attention, je ne sais pourquoi mais les photos de Joal se trouvent tout en bas dans la galerie, elles seront sans doute les dernières du voyage, le zoom de l'appareil est bloqué)
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